Influence du protocole anesthésique et de la voie d’abord sur la reprise du transit après une chirurgie colique ou rectale réglée - 16/10/14
Résumé |
Introduction |
Une des préoccupations majeures du chirurgien et de l’anesthésiste est la récupération rapide du patient après la chirurgie en limitant le stress opératoire afin de permettre une diminution de la durée de reprise de transit autour de 4 jours. Cependant, l’effet des différentes molécules anesthésiques sur la reprise du transit n’a que peu été étudié.
Le but de ce travail est d’évaluer l’influence de l’anesthésie et de la voie d’abord sur la reprise du transit.
Méthodes |
Tous les patients opérés d’une chirurgie colo-rectale programmée dans notre centre entre le 1er juillet 2013 et le 15 janvier 2014 étaient inclus dans le travail. La date correspondait à la mise en place d’un protocole de réhabilitation rapide après chirurgie colorectale. Les patients n’ayant pas suivi ce protocole ou ayant eu une complication intra-abdominale étaient exclus.
Résultats |
Quarante-deux patients étaient inclus. Une sonde naso-gastrique (SNG) était plus fréquemment reposée en cas de laparotomie (n=8 ; 47,1 %) qu’en cas de coelioscopie (n=1 ; 4 %) (p=0,01). En revanche, l’utilisation de kétamine, le type d’hypnotique, de morphinique ou de curare n’avaient d’influence statistiquement significative ni sur la nécessité de repose de SNG, ni sur la durée de reprise de transit gazeux ou de matière. Cependant, on observait une tendance au ralentissement du transit en cas d’anesthésie intraveineuse exclusive (1,33 jours vs 2,38 jours ; p=0,056).
Conclusion |
L’impact de l’anesthésie sur la reprise du transit est minime par rapport à celui de la voie d’abord.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 151 - N° 4S
P. A14 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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