Évaluation de l’état nutritionnel des patients porteurs de dysthyroïdie - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
Les dysthyroïdies sont connues par leurs effets métaboliques. L’objectif de notre étude était d’évaluer le profil nutritionnel des consultants présentant une hyper- ou une hypothyroïdie.
Matériel et méthode |
Étude prospective portant sur les patients vus en consultations d’endocrinologie pour dysthyroïdie non traitée sur une durée de 6mois.
Résultats |
Nous avons évalué un échantillon de 50 patients. La dysthyroïdie se répartissait entre hypothyroïdie dans 60 % des cas et hyperthyroïdie dans 40 % des cas. Les signes de dysthyroïdie évoluaient depuis 3ans et plus chez plus de la moitié des patients. L’hypothyroïdie a entraîné chez 67 % de nos patients une prise de poids de 8kg en moyenne et un amaigrissement chez 16,6 % avec un excès de masse grasse chez 80 % des cas. Seule 5 % des patients porteurs d’hyperthyroïdie avait un IMC<18,5kg/m2. Ils avaient un excès de masse grasse et de masse maigre dans 66,66 % des cas. Chez tous les patients, l’apport nutritionnel journalier était supérieur à celui recommandé et un apport en iode inférieur aux recommandations : l’apport moyen était de 45,2μg en cas d’hypothyroïdie et 62,5μg en cas d’hyperthyroïdie.
Discussion |
Les dysthyroïdies entraînent un changement du profil nutritionnel qui reste influencé par le statut antérieur du patient, notamment le contexte d’obésité. La carence en iode reste toujours un problème de santé malgré les différents efforts de supplémentation systématique en iode.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 502 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.