Phéochromocytome ne fixant pas à l’imagerie fonctionnelle : à propos d’un cas - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
La localisation et la confirmation du phéochromocytome doit comporter au moins deux modalités d’imagerie :anatomique et fonctionnelle [1 ].
Observation |
Notre cas est une patiente de 81ans, chez qui une masse surrénalienne gauche a été découverte en 2011 sur un scanner abdominal réalisé devant des douleurs lombo-sacrées. Le bilan hormonal était en faveur d’un phéochromocytome, et l’IRM abdominale montrait un hypersignal en T2 classique du phéochromocytome. Les scintigraphies à l’octreoscan et à la MIBG marquée à l’iode 131 étaient négatives. La patiente a bénéficié d’une surrénalectomie gauche et l’étude anatomopathologique a mis en évidence un phéochromocytome.
Discussion |
Pour confirmer ou éliminer la présence d’une forme extrasurrénalienne, d’une récurrence ou de tumeurs métastatiques, on réalise une scintigraphie à la MIBG. L’imagerie de choix est la scintigraphie [I123]MIBG (sensibilité : 83–100 %,spécificité :95–100 %) [2 ]. En effet avec la scintigraphie [I131] MIBG on peut avoir jusqu’à 15 % de faux négatifs chez des patients ayant un phéochromocytome confirmé. Chez notre patiente, l’absence de fixation peut être expliquée par le caractère nécrotique de la tumeur. Par ailleurs l’octreoscan peut être négatif en cas de phéochromocytome bénin et ceci malgré la positivité à la scintigraphie MIBG [3 ]. En effet l’octreoscan permet de mieux détecter les phéochromocytomes malins ou métastatiques.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 479 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.