Syndrome métabolique dans un service de Médecine Interne - 11/10/14
Résumé |
Objectif |
Décrire les différents cas de syndrome métabolique dans un service de Médecine Interne
Patients et méthodes |
Étude rétrospective, descriptive de 97 patients hospitalisés au service de Médecine Interne du CHU Sahloul et atteints de syndrome métabolique (critères de l’IDF 2005). Les patients ont bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan biologique.
Résultats |
Il s’agissait de 13 hommes et 84 femmes d’âge moyen égal à 57,11±8,8ans (33–85ans).
L’HTA était présente chez 73,7 % des cas. L’obésité androïde et les troubles de la glycorégulation (96,1 %) étaient les éléments les plus fréquents du SM dans notre population. La dyslipidémie a touché 59,2 % de nos patients (36,7 % avaient une hypertriglycéridémie, 68,8 % avaient un hypo HDL cholestérol et 42,8 % avaient une hypercholestérolémie). Dans notre population, l’homocystéinémie moyenne était de 12,55±3,47μmol/L et une hyperhomocystéinémie a été notée chez 23,3 % : soit 19,4 % des femmes et 28,6 % des hommes.
Discussion |
Les dernières recommandations justifient la prise de plusieurs mesures pour cerner et traiter non seulement l’hyperglycémie, mais aussi les facteurs de risque cardiovasculaire associés au syndrome métabolique, telles que l’hypertension artérielle, la dyslipidémie et l’obésité abdominale et ceci dans l’espoir de réduire significativement la morbidité et la mortalité cardiovasculaires.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 464 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.