La dystrophie ovarienne et le syndrome métabolique - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
La dystrophie ovarienne polykystique (SOPK) est la plus fréquente des maladies endocriniennes de la femme jeune avec une prévalence estimée entre 5 et 10 %. En plus des troubles du cycle menstruel et des signes cliniques et biologiques d’hyperandrogénie, la SOPK s’associe souvent à une obésité, une insulinorésistance et un hyperinsulinisme à l’origine d’un syndrome plurimétabolique(SM)
Objéctif |
Rechercher le SM dans la SOPK.
Patients et méthodes |
C’est une étude rétrospective portant sur 80 patientes ayant un SOPK diagnostiqué selon les critères de Rotterdam 2003. Toutes ont bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan biologique recherchant le SM.
Résultats |
Cinquante pour cent des patientes avaient une obésité androïde. Au total, 36 % des patientes réunissaient les critères du syndrome métabolique. Les troubles de tolérance glucosée étaient notés dans 33 %.
Discussion et conclusion |
L’insulinorésistance est au cœur de la physiopathologie du SOPK. L’incidence du SM au cours de ce syndrome varie de 33 à 46 % soit deux fois plus que chez les témoins du même âge. Les études moléculaires ont démontré que ces deux affections partageaient les mêmes anomalies (gènes du récepteur de l’insuline, gène des protéines substrats du récepteur de l’insuline)
Les patientes ayant un SOPK ont un risque plus élevé de développer un syndrome métabolique, il doit être recherché et traité précocement.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 420 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.