Place actuelle du cathétérisme des veines surrénaliennes et ovariennes dans la prise en charge des hyperandrogénies - 11/10/14
Résumé |
Contexte |
Le diagnostic étiologique des hyperandrogénies peut nécessiter l’utilisation du cathétérisme des veines surrénaliennes et ovariennes (CVSO) en particulier quand l’imagerie est douteuse ou négative.
Objectifs |
Analyser la pratique du cvso des 10 dernières années
Méthodes |
Étude rétrospective des cas ayant nécessité un cvso entre 2003 et 2014 dans le service d’Endocrinologie du CHU de Bicêtre
Résultats |
Le CVSO a été réalisé chez 12 femmes dont 10 femmes ménopausées avec une hyperandrogénie clinique et biologique. L’hyperandrogénie biologique était modérée (testostérone moyenne=1,5±1,9ng/mL et delta4 androstenedione moyenne=4,4±6,6ng/mL). Le cathétérisme a été réalisé avec succès (au moins 3/4 veines cathétérisées) dans 8/12 cas, sans complication. Il permet l’identification de la source d’androgènes dans 8/12 cas, confirmant une imagerie positive dans 3/8 cas. Ainsi dans 5/12 cas, il permet de préciser le diagnostic étiologique alors que l’imagerie (IRM et échographie pelvienne, scanner des surrénales) était prise en défaut. Il n’y a pas eu de faux positifs.
L’identification formelle de la source d’androgènes de 5/12 patientes a eu un impact sur la prise en charge.
Conclusion |
Le CVSO reste un examen utile pour le diagnostic difficile de certaines hyperandrogénies féminines en aidant la décision thérapeutique dans 40 % des cas.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 331 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.