Le traitement médical du cancer colorectal métastatique a été bouleversé au cours des dernières années par l’arrivée de cinq biothérapies, dont deux en 2013.

Quatre sont des anticorps monoclonaux, le cinquième est un inhibiteur de tyrosine kinase.

Deux biothérapies sont des inhibiteurs du récepteur de l’EGF (cétuximab et panitumumab), et ont pour toxicité de classe une toxicité cutanéo-phanérienne.

Les trois autres (bévacizumab, aflibercept et régorafénib) interagissent avec l’angiogenèse, et exposent à des toxicités vasculaires, dominées par l’HTA.

Ces médicaments permettent un contrôle plus prolongé de la maladie au stade métastatique et, dans certains cas, facilitent la réalisation de chirurgie des métastases.

Leur usage se discute en réunion de concertation pluridisciplinaire d’oncologie digestive, en étroit dialogue avec une équipe de chirurgie hépatique.

The treatment of metastatic colorectal cancer has been transformed during the last decade with biotherapies, two of them were marketed in 2013.

Four agents are monoclonal antibodies, while the fifth agent is a tyrosine kinase inhibitor.

Two agents are inhibitors of the EGF-receptor pathway, cetuximab and panitumumab, and have as class-toxicity, cutaneous toxicity.

The other three agents are bevacizumab, aflibercept and regorafenib, and interact with angiogenesis, they are associated with a risk of vascular toxicity, mainly hypertension.

These agents participate to an improvement of disease control at the metastatic stage, and in some cases, favour the curative surgical resection of metastases.

Their use is discussed in multidisciplinary meetings dedicated to gastrointestinal cancers, in the presence of liver surgeons.