Écologie bactérienne et profils de résistance aux antibiotiques chez les patients avec hyperactivité du détrusor d’origine neurologique, traités par injections de toxine botulique intradétrusoriennes - 28/09/14
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Résumé |
Introduction |
Depuis une dizaine d’années, la toxine botulique de type A (BoNT-A) s’est imposée comme un traitement de référence de l’hyperactivité du détrusor neurologique. Chez ces malades dont le mode mictionnel est l’autosondage propre intermittent, les colonisations sont fréquentes et l’injection intradétrusorienne présente un risque septique.
Objectif |
L’objectif principal de l’étude était d’étudier la prévalence des différents germes et leurs profils de résistance aux différentes classes d’antibiotique, dans une population de patients neurologiques, dont l’hyperactivité détrusorienne est traitée par injections endovésicales de BoNT-A.
Méthode |
Cette étude épidémiologique prospective s’est déroulée de septembre à octobre 2012 dans un service de neuro-urologie et urodynamique. Quatre-vingts patients dont l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) pré-intervention était valide selon le protocole du service ont été inclus.
Résultats |
Quarante-quatre ECBU étaient positifs avec 45 germes identifiés. Un Escherichia coli était isolé dans 42,5 % des cas, 7,5 % de Klebsiella pneumoniae, 2,5 % de Citrobacter freundii et entérocoques et 1,25 % de Staphylococcus aureus. Une résistance aux pénicillines était mise en évidence dans 51,11 % des cas, aux céphalosporines de troisième génération dans 8,89 %, aux fluoroquinolones dans 28,89 % et aux sulfamides dans 24,44 %. Il n’existait pas de résistance à la fosfomycine.
Conclusion |
Le germe le plus fréquent était l’E. coli. Tous les germes isolés étaient sensibles à la fosfomycine.
Niveau de preuve |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
For the last ten years, botulinum neurotoxin type A has become the gold standard for the treatment of neurogenic overactive detrusor. Bacterial colonization is common for these patients using clean intermittent self-catheterization, and toxin injections are at risk of urinary tract infections.
Objectives |
The aim of our study was to determine the prevalence of different germs and their resistance to antibiotics in patients with neurogenic bladder, treated with intravesical botulinum toxin injections.
Material and method |
This epidemiologic study took place from September to October 2012 in a urodynamic and neurourology unit in a teaching hospital in Paris, France.
Results |
Eighty patients with a valid urine culture according to our protocol, were included. Fourty-four culture were positive with 45 bacteria. We found an Escherichia coli in 42.5%, a Klebsiella pneumoniae in 7.5%, a Citrobacter freundii and an enterococcus in 2.5%, and a Staphylococcus aureus in 1.25%. Penicillin resistance were found in 51.11%, 3rd generation cephalosporins in 8.89%, quinolones in 28.89% and sulfamids in 24.44%. None were resistant to fosfomycin.
Conclusion |
E. coli was the most frequent bacterium. No resistance to fosfomycin was found.
Level of evidence |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Toxine botulique, Infection urinaire, Résistance, Antibiotiques, Hyperactivité détrusor neurogène, Écologie bactérienne
Keywords : Botulinum toxin, Urinary tract infection, Neurogenic overactive bladder, Antibiotics, Resistance, Bacterial ecology
Plan
Vol 24 - N° 12
P. 744-749 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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