Enquête concernant le retentissement des alertes médiatiques sur la pilule - 25/09/14
Impact of media alerts on contraceptive pills medication
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Introduction |
La fin de l’année 2012 a été marquée par des alertes médiatiques sur les contraceptions hormonales combinées (CHC) et des plaintes de patientes contre les laboratoires commercialisant ces pilules. Nous nous sommes interrogés sur l’impact de ces annonces sur le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG).
Patientes et méthode |
Étude prospective évaluant le nombre de femmes ayant demandé une IVG et qui déclaraient spontanément que cet échec de contraception était survenu suite à un arrêt de leur contraception orale parce qu’elles avaient eu peur des informations véhiculées dans les médias.
Résultats |
Onze centres sur 16 ont répondu à l’enquête totalisant 2300 IVG sur cette période dont 98 (4,2 %) pour des grossesses survenues suite à un arrêt de contraception que les femmes déclaraient comme une conséquence des alertes médiatiques. L’âge moyen était de 26ans. Ces grossesses avaient débuté dans 4 cas (6 %) en décembre 2012, soit 3 mois après le début de l’alerte, dans 11 cas (16 %) en janvier, dans 24 cas (36 %) en février et dans 18 cas (27 %) en mars 2013, soit 4 à 6 mois après. Les CHC interrompues par « peur » des informations véhiculées dans les médias étaient de 2e génération dans 7 cas (10 %), de 3e génération dans 17 cas (25 %), de 4e génération dans 32 cas (48 %) ou microprogestative dans 2 cas (3 %).
Conclusion |
Les demandes d’IVG de femmes déclarant avoir interrompu leur contraception par peur des informations véhiculées dans les médias ont représenté 4 % des IVG entre le 18/02/2013 et le 30/04/2013.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
The end of 2012 was marked by some media alerts regarding combined hormonal contraceptives (CHC) and lawsuit against pharmaceutical companies selling these birth control pills. In this study, we analyzed whether these information had an impact on the number of abortion.
Methods |
Prospective study determining the number of women asking for abortion and who spontaneously declare that the contraception defect was due to an abandon of their oral contraception as they were scared of some information they received from media about the medication.
Results |
Eleven centers out of 16 did participate to the study, allowing the study of 2300 abortion during this time frame. Ninety-eight of these pregnancies (4.2%) were due to an interruption of the contraceptive treatment as a consequence of media alerts. Average age was 26 years old. Within these pregnancies, 4 (6%) started in December 2012, 3 months after the beginning of the alerts, 11 (16%) in January, 24 (36%) in February and 18 (27%) in March 2013 (4–6 months later). In 7 cases (10%) CHC stopped by fear of information reported by media were of 2nd generation, in 17 cases (25%) of 3rd generation, in 32 cases (48%) of 4th generation and microprogestative in 2 cases (3%).
Conclusion |
Women who declared that they stopped their birth control medication by fear of information reported in media, represented 4% of the number of abortions performed between 2013 February 18th and 2013 April 30th.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pilule, Contraception, Alerte médiatique, Peur de la pilule, IVG
Keywords : Pill, Contraception, Media alert, Pill scare, Abortion
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