Mettre en co-relation des étiologies de la dysphonie chez des patients qui ne font pas usage de leur voix professionnellement, reçus en consultation dans un service hospitalier universitaire d’oto-rhino-larynglogie.

Il s’agit d’une étude d’observation descriptive et transversale, utilisant un questionnaire et une évaluation au laryngoscope de patients se plaignant de dysphonie, sans que la voix soit leur outil de travail.

Cent patients ont été sélectionnés dont 62 % étaient de sexe féminin, avec une moyenne d’âge de 49ans (minimum de 10ans et maximum de 78ans). Parmi ces patients, 60 % ont allégué un comportement préjudiciable pour la voix, 53 % ont rapporté un abus quotidien de la voix et 36 % se sont dits fumeurs. En ce qui concerne les résultats de laryngoscopie, ils se sont montrés altérés chez tous les patients, mais 96 % des lésions avaient des caractéristiques bénignes, tandis que les autres 4 % présentaient un signe de malignité. L’altération la plus fréquente a été la laryngite postérieure (49,1 %), suivie de la fente (20,0 %), du kyste (10,9 %) et d́autres.

L’étude a montré un profil de patients de sexe féminin de façon prédominante, d’âge moyen et présentant à la laryngoscopie, principalement, une laryngite postérieure, probablement due à un reflux pharyngo-laryngé.