Les reprises chirurgicales des tumeurs parotidiennes - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
Les reprises chirurgicales des tumeurs parotidiennes sont habituellement difficiles et exposent particulièrement à des lésions du nerf facial. Le but est de rapporter l’expérience de notre service dans ce domaine.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective étalée du janvier 2007 au décembre 2013, portant sur 14 cas de reprises chirurgicales des tumeurs de la parotide. Le travail explore essentiellement les techniques chirurgicales et les conséquences sur le nerf facial.
Résultats |
Huit patients étaient opérés initialement dans notre formation et six dans d’autres structures, avec initialement 6 cas avaient une parotidectomie superficielle, 5 cas avaient une tumorectomie ou une biopsie. La paralysie faciale périphérique était déjà présente chez 3 patients. Délai moyen depuis la chirurgie initiale était de 8ans (25 j–20ans). L’âge moyen était de 49ans avec légère prédominance masculine. Il s’agissait de récidive bénigne dans 10 cas et maligne dans 4 cas. La reprise était une parotidectomie superficielle dans 3 cas, une parotidectomie totale avec conservation du facial dans 8 cas, une parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial dans 3 cas. La dissection nerveuse était antérograde dans 5 cas et rétrograde dans 3 cas avec 3 cas de monitoring du facial. La radiothérapie complémentaire était faite chez 3 patients. Le suivi postopératoire a révélé 9 paralysies faciales, 3 cas de syndrome de Frey, 2 cas de dysesthésies, un cas de fistule salivaire, 2 cas de récidive tumorale avec 2 patients perdus de vue.
Conclusion |
Le choix du type d’intervention des reprises chirurgicales parotidiennes est souvent guidé par le nombre et la nature des interventions précédentes et le type histologique de la tumeur. La problématique est la nécessité ou non d’une dissection du facial, lorsque celui-ci a déjà été disséqué. L’interrogatoire, le compte-rendu opératoire initial, l’examen clinique du patient, le monitoring et la dissection rétrograde du nerf facial permettent d’appréhender et de surmonté les difficultés chirurgicales. Néanmoins, la préservation peropératoire du nerf n’évite pas toujours la survenue de dysfonctions faciales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 131 - N° 4S
P. A125-A126 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.