Apport de l’imagerie dans les lymphangiomes kystiques - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
Le lymphangiome kystique est une tumeur bénigne rare. Son caractère évolutif et sa tendance disséquante peuvent être à l’origine de complications graves. L’imagerie permet d’évoquer le diagnostic de lymphangiome kystique et d’étudier son extension et ses rapports. But : préciser l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic positif et la prise en charge du lymphangiome kystique.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 20 cas colligés sur une période de 10ans de 2003 à 2013. On s’est basé dans notre étude sur un examen clinique, une exploration radiologique et un traitement chirurgical dans 17 cas et sclérosant dans 3 cas.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 28ans avec des extrêmes allant de 2 à 54ans. La symptomatologie a été dominée par l’apparition d’une tuméfaction latéro-cervicale : droite dans 15 cas et gauche dans 5 cas. L’examen a objectivé une tuméfaction latéro-cervicale faisant 5cm de grand axe en moyenne avec des extrêmes allant de 1,5 à 14cm. Une échographie cervicale a été faite dans 17 cas. Elle n’était contributive que dans 14 cas. Une TDM cervico-thoracique a été faite dans 16 cas. Elle a objectivé une formation de densité liquidienne ne prenant pas le produit de contraste dans tous les cas évoquant un lymphangiome kystique avec une extension à l’espace cervical postérieur, scapulaire et axillaire droits dans 1 cas et une extension derrière le muscle sternocleidomastoidien refoulant la carotide primitive et la veine jugulaire interne dans 1 cas. Une IRM a été faite dans 8 cas. Elle a montré : une formation en hypersignal T2, hyposignal T1 non rehaussée après injection de gadolinium dans 6 cas et en hyper T2 et hyper T1 non rehaussée après injection de gadolinium dans 2 cas. L’exérèse chirurgicale a été faite dans 17 cas, une sclérothérapie a été indiquée dans 3 cas. L’évolution a été bonne dans 18 cas. On a noté un cas de récidive après 2ans et une dysphonie avec poussées inflammatoires après sclérothérapie dans un cas avec un recul moyen de 4ans.
Conclusion |
L’imagerie est d’un grand apport dans le diagnostic des lymphangiomes kystiques. Elle permet en plus d’orienter la démarche thérapeutique.
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Vol 131 - N° 4S
P. A122 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.