Les corps étrangers pharyngo-oesophagiens, l’expérience de notre service : à propos de 310 cas - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
La revue de la littérature mondiale confirme la fréquence des corps étrangers pharyngo-oesophagiens chez l’enfant et l’adulte au-delà de 50ans. Les complications sont rares et sont le fait des corps étrangers acérés ou à risque caustique ou encore aux corps étrangers anciens, méconnus. Le but du travail est l’étude du profil épidémiologique, des moyens diagnostiques et des modalités thérapeutiques des corps étrangers pharyngo-oesophagiens.
Matériel et méthodes |
Étude descriptive, rétrospective sur 310 dossiers médicaux des patients ayant bénéficié d’une exploration endoscopique, colligé au service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale sur une période de 17mois (du janvier 2012 à mai 2013).
Résultats |
Enfants 82 % avec un age moyen de 5ans, adultes 18 % avec un âge moyen de 40ans. La sex-ratio H/F est de 3,2. Signes cliniques : douleur à localisation haute (70 %) rétrostérnale (30 %), hypersialorrhée : 70 %, dysphagie : 90 %, odynophagie : 20 % sympyomatologie respiratoire : dyspnée et toux sèche (8 %). L’exploration endoscopique a objectivé : la présence de CE : 70 % des cas, et l’absence de CE : 30 % des cas. La nature des corps étrangers est dominé par : les pièces de monnaies :58 %, Os+viande :22 %, Arrête de poisson : 10 %. Le siège : bouche de l’œsophage : 63 %, amygdale : 13 %, sinus piriforme : 7,9 %, vallécules : 6 %, base de langue : 4 %, paroi postérieur du pharynx : 4 %, région rétro-cricoidienne : 2,1 %. Complications : ulcération de la paroi post du pharynx : 10 % nécessitant une sonde nasogastrique, nécrose de la paroi postérieure du pharynx chez un enfant ayant ingéré une pile.
Conclusion |
Les corps étrangers pharyngo-oesophagiens sont très fréquents. Le meilleur traitement reste la prévention et l’information des parents pour les enfants. Un diagnostic précoce et la prise en charge immédiate par une équipe spécialisée sont indispensables pour garantir un traitement approprié, le plus souvent endoscopique, sans risque de complication.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 131 - N° 4S
P. A118 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.