Chirurgie laryngée de rattrapage après protocole de préservation d’organes - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
1) Déterminer les critères cliniques et/ou paraclinique permettant d’identifier les patients pouvant bénéficier d’une chirurgie laryngée radicale de rattrapage après échec d’un protocole de préservation d’organe. 2) Analyser l’évolution clinique des patients.
Matériel et méthodes |
Série rétrospective de 246 malades pris en charge sur une période de 10ans pour des néoplasies du larynx, de l’hypopharynx ou de la margelle laryngée. Ces patients ont initialement bénéficié d’un protocole de préservation d’organe, la plupart par chimiothérapie d’induction à base de 5FU et cisplatine. Sur ces 246 malades, 60 (24,4 %) ont nécessité une prise en charge chirurgicale dont 25 (10,2 %) dans le cadre d’une chirurgie radicale de rattrapage.
Résultats |
Le délai moyen entre la fin de traitement initial et la récidive était de 9,3 mois et la médiane de survie depuis le début de la prise en charge a été de 2,4ans pour ce groupe de malade. À la fin de notre étude, 4 patients étaient encore en vie, 20 décédés et un perdu de vue. Seul deux patients (10 %) sont décédés des complications de leur chirurgie, les autres de récidives locales (45 %) ou à distance (35 %) et 10 % de causes autres que leur cancer.
Conclusion |
La chirurgie de rattrapage reste une alternative thérapeutique valide si on mesure les risques encourus par le malade. Aucun critère n’a été mis en avant permettant de déterminer un groupe plus à même de subir ce traitement. Le pronostic de la pathologie initiale reste tout de même grave et les alternatives rares.
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Vol 131 - N° 4S
P. A105 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.