Néphropathie lupique proliférative : ne jugez pas trop tôt la protéinurie - 17/09/14
Résumé |
Introduction |
La néphropathie lupique (NL) modifie la survie des patients lupiques ainsi que la survie rénale. Nous évaluons dans cette étude l’intérêt du changement du taux de la protéinurie (PU) de 24h pour prédire une rémission complète et le moment de sa survenue.
Patients et méthodes |
Nous avons étudié de façon rétrospective 31 patients ayant une NL classe III ou IV (ISN/RPS 2003). Tous les patients ont reçu un traitement immunossupresseur selon le protocole « NIH ». Une rémission complète (RC) a été définie par un taux de PU≤0, 33g/24h et un taux de créatinine≤14g/L. Les valeurs de la PU et de la créatinine ont été déterminées à 3 et à 6mois.
Résultats |
Vingt patients (64 %) ont eu une RC après une durée moyenne de 3±21mois. La créatinine à l’admission était plus basse chez les patients qui ont eu une RC (20 versus 64, p ? 0,03), alors que la PU initiale était similaire (5,9±1,7 versus 4,6±2,2, p=0,2). À 6mois, la PU de 24h était significativement plus basse dans le groupe ayant eu une RC (1,01±1,44 versus 2,63±1,21, p ? 0,005) avec une réduction de la PU de plus de 50 % chez 80 % des patients ayant eu une RC versus seulement 48 % des patients qui n’ont pas de RC (p ? 0,009). La RC a été atteinte dans un délai inférieur à 12mois chez 12 patients. La créatinine et la PU de base étaient similaires dans les 2 groupes, pourtant la PU à 6mois était significativement plus basse chez les patients ayant eux une RC dans un délai≤12mois (0,33±0,29 versus 2,09±1,76, p ? 0,003).
Discussion et conclusion |
Les résultats de notre étude montrent que le taux de la PU à 6mois peut prédire la survenue d’une RC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 10 - N° 5
P. 338-339 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?