Néphropathie lupique chez l’enfant : à propos de 27 cas - 17/09/14
Résumé |
Introduction |
L’atteinte rénale constitue l’une des localisations les plus fréquentes et les plus graves du lupus érythémateux systémique (LES). L’objectif de ce travail est d’analyser les particularités clinique, histologique et évolutive de la néphropathie lupique (NL) chez l’enfant.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective concernant 27 cas de NL chez l’enfant sur une période de 6ans (2008–2013).
Résultats |
Il s’agit de 22 filles et 5 garçons (sex-ratio : 4,4), âgés de 7 à 17ans (âge moyen=13,4ans). Le lupus s’est manifesté chez ces enfants par : atteinte cutanée (100 %), immunologique (100 %), articulaire (70,37 %), hématologique (81,48 %), altération de l’état général (77,77 %), fièvre (40,74 %), péricardite (11,11 %), pleurésie (14,81 %), atteinte neurologique (7,4 %), signe de vascularite (11,11 %), pancréatite dans 1 cas (3,7 %) et compliqué d’un syndrome d’activation macrophagique chez 1 autre cas (3,7 %). La néphropathie était révélatrice du lupus chez 20 cas (74,04 %). Elle est faite de protéinurie chez tous les enfants, néphrotique dans 51,85 % des cas, hématurie dans 20 cas (74,04 %) et insuffisance rénale aiguë chez 5 patients (18,51 %). Tous nos patients ont bénéficié d’une biopsie rénale objectivant : une NL classe II dans 5 cas (18,51 %), classe III dans 6 cas (22,22 %), classe IV dans 10 cas (37,03 %), classe IV+V dans 5 cas (18,51 %), et classe V dans 1 cas (3,7 %). L’indice d’activité dans les formes prolifératives variait entre 2 et 8, et la chronicité entre 0 et 3. Le traitement d’attaque était : corticoïdes seuls pour la classe II, associés aux immunosuppresseurs dans les autres cas : cyclophosphamide chez 14 cas, MMF chez 8 cas. L’évolution a été marquée par 2 décès, 5 rémissions complètes, 10 partielles, 5 rechutes et 5 perdus de vue.
Discussion et conclusion |
La NL est souvent inaugurale chez l’enfant, avec des manifestations cliniques variées. Elle est généralement sévère avec une atteinte proliférative dans plus des ¾ des cas, essentiellement une classe IV.
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Vol 10 - N° 5
P. 338 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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