Disponibilité et besoins des méthodes de mesure directe du DFG dans les services de néphrologie : résultats d’une enquête menée auprès des néphrologues francophones - 17/09/14
groupe de travail sur la fonction rénale
Résumé |
Introduction |
Le recours aux méthodes directes de mesure du DFG (dites de référence) est recommandée dans les situations nécessitant une évaluation rigoureuse de la fonction rénale et pour lesquelles les équations d’estimation du DFG sont prises à défaut. Nous avons voulu savoir dans quelle mesure et selon quelles modalités les services de néphrologie suivaient cette recommandation.
Patients et méthodes |
Un questionnaire a été adressé via le site Internet de la société de néphrologie (info-lettre) à l’ensemble des néphrologues, concernant les modalités de réalisation de la mesure du DFG, les indications retenues et la valorisation de cette activité.
Résultats |
Soixante cinq réponses ont été obtenues provenant essentiellement de structures hospitalières publiques. 31 % des centres ayant répondu ont déclaré disposer d’une méthode de mesure directe du DFG. Parmi ceux ne disposant pas de mesure du DFG, 43 % souhaiteraient pouvoir mettre en place ce type d’évaluation de la fonction rénale. Les techniques isotopiques sont utilisées par 58 % des centres. L’inuline est utilisée dans 21 % des cas. L’indication numéro 1 est l’évaluation du DFG chez un candidat à un don de rein (67 % des indications), viennent ensuite les situations de poids extrêmes et la recherche clinique. Dans 15 % des cas, les mesures du DFG sont réalisées avant l’initiation d’une chimiothérapie néphrotoxique. Pour 96 % des centres, la réalisation de la mesure du DFG se fait dans le cadre d’une hospitalisation de jour. Des difficultés de facturation sont rapportées par 30 % des centres.
Discussion et conclusion |
Les résultats de cette enquête suggèrent que l’activité de mesure directe du DFG n’est disponible que dans une minorité de services de néphrologie, selon des modalités qui restent hétérogènes d’un centre à l’autre et pour des indications qui restent limitées. Des recommandations plus formalisées sur la technique de réalisation de ces méthodes et leurs indications pourraient permettre de faciliter leur diffusion.
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Vol 10 - N° 5
P. 331-332 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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