Comparaison de la dacryoIRM 3 T par instillation au dacryoscanner dans le cadre du larmoiement chronique - 17/09/14
Résumé |
Objectifs |
L’épiphora est fréquemment lié à une sténose sur les voies de drainage lacrymal. Pour évaluer une sténose, le dacryoscanner reste le gold standard, malgré l’irradiation et le cathétérisme de voies lacrymales. L’évaluation de l’IRM 3T, comparée au gold standard, dans l’étude morphologique des voies lacrymales et dans l’évaluation du degré de sténose, est licite du fait du caractère non irradiant et non invasif de cette technique.
Méthodes |
Vingt-quatre patients ont été inclus, parmi lequel 9 avec un larmoiement bilatéral, représentant 33 systèmes de drainage pathologiques sur 48. Vingt-trois systèmes de drainage ont été opérés dans les suites (18 patients, 5 patients bilatéralement).
Résultats |
Au scanner, la mesure moyenne du canalicule supérieur était de 0,70 (±0,46mm), du canalicule inférieur à 0,69 (±0,42), du canalicule commun à 0,68 (±0,58), du sac lacrymal à 4,32 (±2,10), et du canal lacrymo-nasal à 1,15mm (±1,42). La dacryoIRM 3T surestimait les mesures de 0,35 à 1mm (jusqu’à 20 % de la taille du sac lacrymal). La concordance entre le dacryoscanner et la dacryoIRM 3T était de valeur moyenne (kappa 0,5 ; p<0,05) concernant le diagnostic de sténose. En outre, le dacryoscanner présentait une meilleure sensibilité (72,7 %) que la dacryoIRM 3T (42,4 %).
Conclusions |
Les deux techniques ne peuvent pas se substituer l’une à l’autre quant au diagnostic de sténose. Une optimisation des protocoles et une évaluation sur une cohorte plus grande restent nécessaires pour remplacer le dacryoscanner par la dacryoIRM en pratique courante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objectives |
Epiphora is frequently related to stenosis of the lacrimal drainage pathways. In the evaluation of stenosis, dacryo-CT scan remains the gold standard, despite the need for radiation and catheterization of the lacrimal passages. Evaluation by high field 3T MRI compared to the gold standard in the morphological study of the lacrimal passages and quantification of the stenosis is attractive considering the lack of radiation and non-invasive nature of the technique.
Methods |
Twenty-four patients were included, including 9 with bilateral epiphora, representing 33 pathological drainage systems out of 48. Twenty-three drainage systems underwent subsequent surgery (18 patients, 5 patients bilaterally).
Results |
The average diameter on CT scan images of the superior canaliculus was 0.70mm (±0.46), of the inferior canaliculus 0.69 (±0.42), the common canaliculus 0.68 (±0.58), the lacrimal sac 4.32 (±2.10), and the nasolacrimal duct 1.15mm (±1.42). 3T dacryo-MRI overestimated the diameters by 0.35 to 1mm (up to 20 % of the lacrimal sac size), and the concordance between dacryo-CT scan and 3T dacryo-MRI was of average value (kappa 0.5, P<0.05) concerning the diagnosis of stenosis. Furthermore, dacryo-CT scan demonstrated higher sensitivity (72.7 %) than 3T dacryo-MRI (42.4 %).
Conclusions |
The two techniques are not equivalent in the diagnosis of stenosis. An optimization of protocols and an evaluation on a larger cohort remain necessary before dacryo-CT scan can be replaced by dacryo-MRI in routine practice.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : DacryoIRM, Dacryoscanner, Épiphora, Sténose, Obstruction canal lacrymal
Keywords : Dacryo-MRI, Dacryo-CT scan, Epiphora, Lacrimal duct obstruction, Stenosis
Plan
Vol 37 - N° 7
P. 526-534 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.