Prise en charge du risque infectieux néonatal chez l’enfant à terme ou proche du terme - 05/09/14
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Résumé |
Bien que la prévalence de l’infection néonatale précoce ait nettement diminué en France, passant de 0,65 à 0,23/1000 en dix ans pour les formes invasives, depuis que des recommandations nationales ont été émises, elle reste un problème de santé publique d’actualité. Le streptocoque du groupe B (SGB) est toujours la cause principale des infections de l’enfant à terme ou proche du terme. Du fait des stratégies de prévention environ 30 % des femmes enceintes et plus de 2 % des nouveau-nés sont traités par antibiotiques. Des interrogations ont été soulevées sur l’innocuité d’une utilisation aussi large des antibiotiques, notamment quant aux risques de développement de résistances, d’émergence d’infections à Escherichia coli ou d’effets indésirables à long terme dus aux modifications du microbiote intestinal. Les nouvelles recommandations émises par le Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis et par d’autres pays européens ont pour but d’améliorer les méthodes de dépistage du SGB et les algorithmes d’antibioprophylaxie intrapartum chez la femme enceinte, de mieux identifier les nouveau-nés à haut risque et de limiter les évaluations biologiques chez les nouveau-nés à bas risque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Incidence of neonatal early-onset sepsis has dramatically declined in France from 0.65 to 0.23‰ live births in 10 years since national guidelines to detect and treat intrapartum women with group B streptococcus colonization have been adopted. However, neonatal early-onset sepsis continues to be a common healthcare burden. Group B streptococcus (GBS) remains the leading cause of bacterial infection in term or near-term infants. As a result of prevention strategies, approximately 30% of pregnant women and more than 2% of newborns are treated with systemic antibiotics. Concerns have been expressed about the safety of wide use of antibiotics such as antibiotic resistance, emergence of Escherichia coli infections, and long-term side effects due to gut microbiota modifications. New recommendations from the Centers of Disease Control in the United States and from European countries aim at improving GBS detection methods, updating algorithms for GBS intrapartum chemoprophylaxis in pregnant women, defining high-risk newborns more efficiently, and limiting biological evaluation in low-risk newborns.
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☆ | Travail présenté aux Journées nationales de néonatalogie 2014 (JNN 2014), Paris 27–28 mars 2014. |
Vol 21 - N° 9
P. 1041-1048 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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