Enseignement de l’ALR échoguidé dans un CHU - 30/08/14
Résumé |
Introduction |
Les recommandations formalisées d’experts (RFE) éditées en 2011 [1] concernant la pratique de l’Anesthésie locorégionale (ALR) sous échographie ont permis de définir les axes de formation des médecins anesthésistes-réanimateurs. Dans cette étude, les internes d’anesthésie-réanimation affectés au bloc opératoire de chirurgie orthopédique de l’hôpital Cochin, ont évalué la qualité de l’enseignement de leurs praticiens hospitaliers (PH) selon les RFE.
Matériel et méthodes |
Neufs internes d’anesthésie-réanimation (un 3e semestre, sept 5e semestre et un 7e semestre) ont évalué huit praticiens hospitaliers et un chef de clinique au décours d’un stage de trois mois. Les questions ont été rédigées en suivant les RFE de 2011. Dix questions ont été notées de 1 à 10 et 26 questions ont eu comme réponse : oui ou non. Les thèmes choisis étaient : l’apprentissage théorique, l’apprentissage pratique, le respect de l’asepsie, l’évaluation de la qualité du bloc péri-nerveux ainsi que le ressenti et la satisfaction des internes.
Résultats |
Apprentissage pratique : Le repérage de toutes les structures anatomiques avant ponction et le contrôle de la diffusion de l’anesthésique local après injection ont été de 80 %. La vérification des territoires concernés après l’ALR pour les blocs analgésiques a été effectuée à 47 % avant incision et à 61 % en post-opératoire en S.S.P.I. Enfin, les internes ont été satisfaits de l’enseignement en A.L.R. écho-guidé (14,2/20±1,40), et ils sont 56 % à penser que trois mois de stage sont insuffisants pour être formé en ALR écho-guidée. (Tableau 1, Fig. 1).
Discussion |
On remarque ici que les RFE sont globalement appliquées notamment sur le plan de l’asepsie mais que certains points comme l’évaluation systématique de la qualité des blocs sont à améliorer. Les internes sont ressortis satisfaits de leur stage. En revanche ils ne sont qu’un peu plus de la moitié à penser que trois mois de formation soient insuffisants alors que les RFE préconisent six mois à un an de formation. Une meilleure communication entres les praticiens et les internes permettrait probablement d’améliorer la qualité de la formation.
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Vol 33 - N° S2
P. A284 - septembre 2014 Retour au numéro
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