Comment optimiser le recensement pré-hospitalier des Donneurs Décédés après Arrêt Cardiaque (DDAC) ? - 30/08/14
Résumé |
Introduction |
Le prélèvement d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque (DDAC) des catégories I et II de Maastricht est autorisé en France depuis 2005. Ce protocole national impose des critères stricts de sélection des donneurs et des receveurs [1 ]. Le recensement de tous les décès hospitaliers des services « cibles » avec des donneurs d’organes potentiels en mort encéphalique est effectué par le biais du programme cristal action dans un objectif d’évaluation des pratiques professionnelles dans de nombreux établissements. A ce jour il n’existe pas d’outils de recensement systématique des potentiels DDAC pris en charge par le SMUR d’un CHU autorisé au prélèvement sur DDAC.
Matériel et méthodes |
L’objectif de ce travail était de recenser en rétrospectif tous les Arrêts Cardiorespiratoires (ACR) réfractaires de 18 à 55ans pris en charge par le SAMU d’un CHU sur l’année 2012 et 2013 et d’évaluer les causes de non-inclusion dans le protocole DDAC. L’ensemble des dossiers d’intervention SMUR des années 2012 et 2013 d’un CHU ont été étudiées. Les dossiers concernant la prise en charge d’un ACR de 18 à 55ans ont été sélectionnés et le dossier de régulation médicale examiné pour déterminer les causes de non-aboutissement. L’ensemble des données ont été colligées et analysées dans un tableur EXCEL 2010.
Résultats |
Sur ces 2 années, 134 ACR réfractaires de 18 à 55ans ont été pris en charge. 17 ACR ont été admis au bloc opératoire. Les causes de non-inclusion sont précisées sur la Fig. 1. Parmi les 17 patients inclus dans un projet de DDAC avec transfert vers le bloc opératoire, 10 ont pu aboutir à un prélèvement d’organes et 14 à un prélèvement de tissus. Les causes de non-aboutissement du prélèvement après arrivée au Bloc sont : 5 impossibilités de mise en place de la Circulation Régionale Normothermique, une fibrillation ventriculaire sans ECG plat, 1 refus de famille secondaire au bloc opératoire.
Discussion |
Le recensement systématique des ACR réfractaires pris en charge par les SMUR permettrait possiblement de recenser les donneurs potentiels (DDAC) non identifiés et de mettre en place des mesures d’accompagnement des professionnels (identification des besoins de formation ou des problématiques), des mesures correctrices et un retour d’information auprès des services pré-hospitaliers afin de motiver les équipes et d’améliorer par la même l’offre de greffons.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 33 - N° S2
P. A277 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?