Culture sécurité des soins au bloc opératoire : une étape indispensable de démarche qualité - 30/08/14
Résumé |
Introduction |
La mise en place de démarches qualité est au centre de la loi HPST. Ces démarches ne peuvent être entreprises qu’après une réelle prise de conscience individuelle et collective des notions de qualité et sécurité des soins au sein d’un groupe de professionnels. L’objectif de ce travail était de déterminer quelle était la vision de la sécurité des soins dans un bloc opératoire de CHU par les professionnels de santé et s’il existait des différences de perception entre les professionnels chirurgicaux et anesthésistes.
Matériel et méthodes |
Un questionnaire « sécurité des soins au bloc opératoire » validé [1 ] a été traduit, testé et réajusté pour permettre son utilisation locale. Dans un second temps, un lien permettant de répondre au questionnaire a été mis en ligne sur le réseau intranet du CHU de décembre 2013 à mars 2014. L’ensemble du personnel a été informé du lancement de l’enquête par voie d’affichage au bloc opératoire, sur la page d’information intranet de l’établissement et par mailing pour les professionnels disposant d’une adresse intranet. Les réponses ont été collectées anonymement et analysées sur le logiciel Sphinx. Les résultats ont été classés en 12 items pondérés, cotés de 0 à 100. Un test de Chi2 a été réalisé pour chercher une différence entre les catégories professionnelles.
Résultats |
Seules 60 réponses ont été collectées sur les 449 attendues (28 % des professionnels d’anesthésique et 12 % des professionnels de chirurgie, p<0,01). Elles sont présentées sur la Fig. 1. Les professionnels de chirurgie sont plus impliqués dans la déclaration d’événements indésirables (p=0,04) et dans la communication d’informations au bloc opératoire (p<0,01) que les professionnels d’anesthésie.
Discussion |
Les réponses obtenues témoignent de la faible sensibilisation des professionnels de bloc opératoire à la nécessité d’une démarche collective sur la sécurité des soins. Une seconde enquête devra être menée de façon multicentrique pour établir si ce phénomène est local. L’effet attendu de ce type d’enquête est aussi d’induire un auto questionnement sur ses propres pratiques. Ce but ne sera pas atteint au vu du faible nombre de répondants. Les résultats de cette enquête incitent à mettre en place des actions ciblées de sensibilisation (signalement et retour d’information des évènements indésirables…).
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Vol 33 - N° S2
P. A152 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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