Le tramadol au cours des blocs nerveux périphériques. Méta-analyse des études randomisées contrôlées - 30/08/14
Résumé |
Introduction |
L’utilisation du tramadol comme adjuvant à l’anesthésique local (AL) au cours des blocs nerveux périphérique (BNP) ainsi que ses effets sur l’analgésie postopératoire restes controversés [1 ]. L’objectif de cette méta-analyse était d’évaluer l’effet du tramadol, comme adjuvant, sur la durée de l’analgésie.
Matériel et méthodes |
Nous avons effectué une recherche systématique dans MEDLINE, Cochrane Library, EMBASE, CINAHL, résumés de conférences, et dans les registres d’essais cliniques. Nous avons utilisé les termes MeSH : « tramadol », « bloc nerveux périphériques ». Les références des articles récupérés ont été vérifiées pour de potentiels articles pertinents. Nous avons inclus tous les essais contrôlés randomisés (ECR) utilisant le tramadol comme adjuvant pour BNP chez les adultes. Le critère principal était la durée de l’analgésie définie comme le temps de la première demande analgésique ou le temps pour avoir une échelle visuelle analogique (EVA)≥3. Si la durée de l’analgésie n’a pas été évaluée, nous avons estimé le temps de la première demande d’analgésique sur la courbe de Kaplan-Meier. Nous avons calculé la différence moyenne (MD) et les intervalles de confiance à 95 % correspondants (IC). L’analyse statistique : Nous avons utilisé le logiciel R 3.0.1 (Cran) pour l’analyse des données. Nous avons effectué un « random effect meta-analysis » et une analyse par sous-groupe dose de tramadol. Une méta-régression a été utilisée pour explorer les sources potentielles d’hétérogénéité et pour vérifier si la dose de tramadol, le type d’AL, son volume et le type de bloc ont été associés à la durée de l’analgésie.
Résultats |
Douze ECR ont été inclus et 675 patients répondaient aux critères d’inclusion. Il y avait une plus longue durée d’analgésie postopératoire chez les patients recevant du tramadol associé à l’AL par rapport à l’AL seul (MD : 221min, IC95 % : 114–328). Il y avait une grande hétérogénéité entre les études (I2=94 %). Après analyse de sous-groupe, l’hétérogénéité entre les études est resté largement dans le groupe 100mg – 1,5mg/kg. Résultats de l’analyse de méta-régression sont présentés sur la Fig. 1.
Discussion |
D’autres études sont nécessaires pour évaluer les effets secondaires de cette molécule sur le nerf.
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Vol 33 - N° S2
P. A148-A149 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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