Apport de la sérologie Candida dans le bilan pré-transplantation hépatique - 30/08/14
Résumé |
Introduction |
Les candidoses invasives sont les infections fongiques les plus fréquentes dans les suites d’une transplantation hépatique (TH) et sont associées à une morbidité et une mortalité plus élevées [1 , 2 ]. Dans notre centre, une sérologie candida est effectuée dans le cadre du bilan pré-greffe mais aucune étude n’a évalué son impact dans la prédiction des candidoses invasives post-transplantation. Le but de cette étude était d’évaluer l’intérêt de la sérologie Candida pour prédire la survenue d’une candidose invasive post-transplantation.
Matériel et méthodes |
De janvier 2010 à juillet 2013, tout les patients opérés pour une TH ont été inclus. Les paramètres évalués étaient la démographie, les données préopératoires et peropératoires, le statut sérologique Candida pré-transplantation et la survenue d’une infection invasive à Candida dans l’année post-transplantation. L’infection était définie comme une candidémie ou l’identification de Candida sur un prélèvement profond (liquide péritonéal, prélèvements peropératoires) et la colonisation comme la présence de Candida dans les prélèvements urinaires, biliaires ou respiratoires sans signes d’infection associée. La sérologie était réalisée par immunofluorescence indirecte et Elisa avec un seuil de positivité de 1/320 et 1/10 respectivement. Aucune prophylaxie systématique antifongique n’était réalisée pendant la période de l’étude.
Résultats |
De janvier 2010 à juillet 2013, tout les patients opérés pour une TH ont été inclus. Les paramètres évalués étaient la démographie, les données préopératoires et peropératoires, le statut sérologique Candida pré-transplantation et la survenue d’une infection invasive à Candida dans l’année post-transplantation. L’infection était définie comme une candidémie ou l’identification de Candida sur un prélèvement profond (liquide péritonéal, prélèvements peropératoires) et la colonisation comme la présence de Candida dans les prélèvements urinaires, biliaires ou respiratoires sans signes d’infection associée. La sérologie était réalisée par immunofluorescence indirecte et Elisa avec un seuil de positivité de 1/320 et 1/10 respectivement. Aucune prophylaxie systématique antifongique n’était réalisée pendant la période de l’étude (Tableau 1).
Discussion |
Dans notre étude, il n’existait aucune association entre le résultat de la sérologie Candida en pré-TH et la survenue d’une colonisation ou d’une infection profonde à Candida en post-greffe. La décision d’un traitement prophylactique antifongique ne doit probablement pas prendre en compte le statut sérologique du patient mais les facteurs de risque clinique [1 ].
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Vol 33 - N° S2
P. A110-A111 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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