L'augmentation de l'incidence du cancer du rein conjuguée à l'accroissement de l'espérance de vie et des néphropathies chroniques justifient l'intérêt particulier porté à la chirurgie d'épargne néphronique pour cancer. Après dix ans d'expérience, la néphrectomie partielle laparoscopique robot-assistée (NPLR) peut être considérée aujourd'hui équivalente à la chirurgie ouverte en termes de contrôle carcinologique et de préservation de la fonction rénale. Le caractère mini-invasif de la laparoscopie et la facilitation technique procurée par la technologie robotique apportent à la NPLR une plus faible morbidité périopératoire et une reproductibilité reconnues. Les nombreuses études en cours et le dynamisme de l'innovation technique adossé à cette technique témoignent des questions qui restent posées mais aussi de la place qu'occupe en 2014 la NPLR dans l'arsenal chirurgical. L'objet de cet article est d'en délimiter les indications actuelles et de décrire les étapes techniques de la NPLR.