Morphological and molecular evidence of three species of pikes Esox spp. (Actinopterygii, Esocidae) in France, including the description of a new species - 06/08/14
Évidence morphologique et moléculaire de trois espèces de brochets Esox spp. (Actinopterygii, Esocidae) en France, dont la description d’une nouvelle espèce
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Abstract |
This integrative taxonomy study of French pikes compares morphological characters and molecular sequence data (mitochondrial COI and nuclear Plagl2 genes). In addition to the expected E. lucius, DNA sequences and morphology both support a new species in France, E. aquitanicus sp. nov. from the Charente to the Adour drainages. It is characterized by a color pattern of sides with narrow 1–1.5-scale-wide oblique vertical bands, conferring it a marbled coat, a snout only 0.9 times larger than the postorbital length, an anal fin basis 1.1–1.2 times larger than the caudal peduncle length, 101 to 121 lateral scales, 53 to 57 vertebrae, as well as 24 diagnostic sites in the COI gene and 3 in the Plagl2 gene. Partial COI sequences (131bp) from modern and historical specimens indicate also the presence of E. cisalpinus and E. lucius during the 19th century in Lake Geneva. Morphological and molecular data points to a possible hybridization between E. lucius with both other local pike species, representing a risk for them. Their endangerment status should be evaluated rapidly in order to take conservation measures.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Cette étude de taxonomie intégrative portant sur les brochets de France compare les caractères morphologiques et les données moléculaires (gènes mitochondrial COI et nucléaire Plagl2). En plus d’E. lucius, les données moléculaires et morphologiques caractérisent une espèce nouvelle en France, E. aquitanicus sp. nov., présente dans les bassins de la Charente à l’Adour. Elle est caractérisée par un patron de coloration des flancs formé de bandes obliques d’1 à 1,5 écailles d’épaisseur, lui conférant une robe marbrée, un museau seulement 0,9 fois plus long que la longueur postorbitaire, une base de nageoire anale 1,1 à 1,2 fois plus longue que la longueur du pédoncule caudal, 101 à 121 écailles sur la ligne latérale, 53 à 57 vertèbres, ainsi que 24 sites diagnostiques sur le gène du COI et trois sur celui du Plagl2. Les séquences partielles de COI (131pb) des spécimens récents et historiques indiquent également la présence de l’E. cisalpinus et E. lucius dans le lac Léman au XIXe siècle. Les données morphologiques et moléculaires démontrent aussi une possible hybridation entre l’E. lucius et chacune des deux autres espèces locales, représentant ainsi une menace pour elles. Leurs statuts de conservation devraient être évalués rapidement afin de mettre en œuvre des mesures de protection.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Esox aquitanicus, Esox cisalpinus, New species, Integrative taxonomy, Cytochrome c oxidase subunit 1, Pleiomorphic adenoma gene-like 2, France
Mots clés : Esox aquitanicus, Esox cisalpinus, Nouvelle espèce, Taxonomie intégrative, Cytochrome c oxidase subunit 1, Pleiomorphic adenoma gene-like 2, France
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?