les inquiétudes concernant l’état de santé des enfants adoptés entrainent de plus en plus de familles en cours d’adoption à prendre conseil auprès de médecins. Cette étude analyse les motivations de ces postulants.

de 2007 à 2013, 233 consultations pré-adoptions ont eu lieu au CHU de Dijon.

dans 192 cas (82%), la raison principale de la consultation était essentiellement médicale, avec le souhait d’avoir un avis sur un dossier précis, quand un enfant est identifié (37% des cas) ou sur les particularités sanitaires et les risques d’un pays particulier. Pour les 18% restants, la motivation était moins la santé somatique, que d’obtenir un avis sur les conséquences du vécu antérieur de l’enfant, ou de conseils pour appréhender la rencontre et l’accueil de l’enfant.

La Russie est de très loin, le pays le plus représenté avec près d’une consultation sur deux, du fait de dossiers très chargés, difficiles à comprendre et de la fréquence redoutée du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale.

les consultations avant l’adoption sont en pleine expansion, demandant une grande expérience de l’adoption (particularités médicales et fonctionnement) et une grande prudence pour informer en laissant le libre-choix aux futurs parents.