SFP CO-63 - Effet de la mélatonine dans un modèle murin d’infection périnatale - 25/07/14
Résumé |
Objectifs |
Etude de l’effet modulateur de la mélatonine sur les conséquences cérébrales chez la progéniture, de l’infection en fin de gestation, notamment sur l’évolution de la myélinisation à moyen terme et sur l’activation microgliale après un stress excitotoxique à l’âge adulte.
Méthodes |
Les rattes gestantes recevaient 300μg/kg de LPS à G19 et G20±5mg/kg de mélatonine en intrapéritonéal. La myélinisation a été étudiée en immunohistochimie aux 7éme et 21éme jours de vie. L’activation microgliale a été quantifiée en autoradiographie 7 jours après une injection intrastriatale d’acide quinolinique au 60éme jour de vie.
Résultats |
Le LPS induit un retard de myélinisation initial qui se corrige au 21éme jour. La mélatonine ne modifie pas l’hypomyélinisation induite par le LPS. Au 60éme jour de vie, la réaction microgliale consécutive au stress excitotoxique semble moindre chez les sujets exposés à l’infection périnatale sans effet modulateur de la mélatonine.
Conclusion |
La mélatonine, aux vertus anti-inflammatoires et anti-oxydantes, ne semble pas moduler les effets développementaux et épigénétiques de l’infection périnatale chez le rat lorsque celle-ci est administrée de manière concomitante au stimulus infectieux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 21 - N° 5S1
P. 641 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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