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Myopathie nécrosante auto-immune associée aux anticorps anti-hydroxy-méthyl-glutaryl-coenzyme A réductase - 12/07/14

Doi : 10.1016/j.revmed.2013.06.009 
O. Hinschberger a, , C. Lohmann b, B. Lannes c, L. Martzolff a, B.D. Vo a, F. Jaeger-Bizet a, E. Ciobanu a, P. Kieffer a
a Service de médecine interne-soins continus, centre hospitalier Emile-Muller, 20, rue du Dr-René-Laennec, 68070 Mulhouse, France 
b Laboratoire de microbiologie, centre hospitalier Emile-Muller, 20, rue du Dr-René-Laennec, 68070 Mulhouse, France 
c Service de pathologie, hôpital de Hautepierre, avenue Molière, 67098 Strasbourg cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les statines ou inhibiteurs de la 3-hydroxy-3-méthyl-glutaryl-coenzyme A réductase (HMGCR) font partie des traitements les plus prescrits en France. Ils sont par ailleurs bien connus pour être à l’origine d’intolérances musculaires de sévérité variable. Récemment, ils ont été impliqués dans la survenue de myopathies inflammatoires acquises liées à la présence d’anticorps anti-HMGCR. Cette nouvelle myopathie toxique reste mal connue par des cliniciens.

Observation

Nous rapportons l’observation d’une patiente de 61 ans, traitée depuis de nombreuses années par une statine, qui présentait une myopathie invalidante des quatre membres d’évolution rapidement défavorable malgré l’arrêt du traitement. L’histoire clinique, les investigations paracliniques et notamment le dosage des anticorps anti-HMGCR permettaient de retenir le diagnostic de myopathie nécrosante auto-immune à anticorps anti-HMGCR et d’initier un traitement immunosuppresseur efficace.

Conclusion

Un traitement par une statine peut démasquer ou être à l’origine d’une authentique myopathie nécrosante auto-immune en rapport avec la présence d’anticorps anti-HMGCR. Un traitement immunosuppresseur est nécessaire et rendu licite par la démonstration du caractère auto-immun de l’affection depuis l’identification des anticorps anti-HMGCR qui peuvent désormais être dosés en routine.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Introduction

Statins or 3-hydroxy-3-methyl-glutaryl-coenzyme A reductase inhibitors (HMGCR) are among the most commonly prescribed treatment in France. They may be responsible for muscular intolerance with variable severity. They have been recently involved in the occurrence of an acquired inflammatory myopathy associated with anti-HMGCR antibodies. This new type of toxic myopathy remains poorly known by clinicians.

Observation

We report a 61-year-old woman treated with a statin for many years who developed a lower and upper limb disabling myopathy with a rapid unfavourable course despite treatment withdrawal. Clinical history and investigations, especially including an assay for anti-HMGCR antibodies led to the diagnosis of autoimmune necrotizing myopathy with anti-HMGCR antibodies. Subsequent initiation of an immunosuppressive treatment by corticosteroids and methotrexate was effective.

Conclusion

Statins may unmask or cause an autoimmune necrotizing myopathy associated with the presence of anti-HMGCR antibodies. Their identification is now routinely available. An immunosuppressive treatment is necessary and justified by the autoimmune nature of the disease.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Statines, Toxicité musculaire, Myopathie nécrosante, Anticorps anti-3-hydroxy-3-méthyl-glutaryl-coenzyme A réductase

Keywords : Statins, Myotoxicity, Necrotizing myopathy, Anti-3-hydroxy-3-methyl-glutaryl-coenzyme A reductase antibodies


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Vol 35 - N° 8

P. 546-549 - août 2014 Retour au numéro
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