M-07: Évaluation de la qualité des prescriptions d’antibiotiques en ville - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
La consommation d’antibiotiques reste la principale cause de l’émergence des résistances bactériennes. Le but de ce travail est d’évaluer la qualité des prescriptions d’antibiotiques en ville.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective portant sur 350 malades hospitalisés dans le service durant la période allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012 et ayant reçu une antibiothérapie ambulatoire. Pour tous les malades on a évalué la qualité de la prescription d’antibiotique en terme d’indication et posologie.
Résultats |
Le nombre total de consultations était de 570 avec une moyenne de 1,62 consultation par malade (1 à 3). Les médecins les plus consultés étaient les médecins de libres pratiques (n=226) suivis par les médecins des urgences (n=200). Le médecin prescripteur était généraliste dans 307 cas (87,7 %) et spécialiste dans 43 cas (12,3 %). Dans 342 cas (97,7 %), l’antibiothérapie était probabiliste. Quatre cents vingt cinq antibiotiques étaient prescrits en ville correspondant à une moyenne de 1,2 molécule par malade (1 à 3). La famille d’antibiotiques la plus prescrite était les B-lactamines (n=213), avec prédominance de l’Amoxicilline-acide clavulanique (n=90), suivi par la Pristinamycine (n=75) et les fluoroquinolones (n=63). La dose de l’antibiotique était adaptée dans 299 cas (85,4 %) et inadaptée dans 51 cas. Par rapport au diagnostic établi en ville, la molécule était inadaptée dans 38 cas (10,8 %). La cause la plus fréquente d’inadaptation était la prescription du cefixime dans le traitement de première intention de la pyélonéphrite aiguë.
Conclusion |
Les B-lactamines restent la famille d’antibiotique la plus prescrite. Cette prescription doit toujours respecter des référentiels et des recommandations de bonne pratique à fin de limiter l’émergence des résistances bactériennes et les hospitalisations évitables.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 67 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?