M-05: Gestion de l’antibiothérapie en soins de suite : bons résultats avec peu de moyen - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Les soins de suite de rééducation (SSR) en France représentent 100 000 lits en aval des hospitalisations aigües avec la même pression de sélection des bactéries multi-résistantes et ceci sans les outils diagnostiques et l’expertise en infectiologie pour assurer le meilleur choix pharmacocinétique et pharmacodynamique. Ce travail analyse l’intervention d’un infectiologue dans une structure SSR.
Matériels et méthodes |
Une structure de 163 lits avec 84 % d’hospitalisation en aval d’un MCO. Mise en place d’un guide en antibiothérapie, d’un conseil en antibiothérapie (1h par jour), d’un enseignement (1h par mois) pour 8 prescripteurs. Achat et formation pour un Bladder Scan. Recueil et analyse des fiches de toutes les prescriptions d’antibiotique, de la consommation d’antibiotiques au lit du malade (logiciel Hôpital Manager) ainsi que de l’épidémiologie des BMR de façon semestrielle.
Résultats |
Le nombre de prescriptions a diminué de 40 % au dépend surtout des infections urinaires. L’antibiothérapie a été initiée par le référent dans 57 % des cas vs 28 % et arrêté dans 18 % des autres cas vs 5 %.
La consommation en antibiotique a diminué de 50 % en 18 mois au dépend des bétalactamines. L’incidence des BMR montre une stabilité concernant le Staphylococcus aureus méticillino-résistant, les entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3e génaration (BLSE et céphalosporinase déréprimées) et aux fluoroquinolones malgré un nombre plus important pour ces dernières. La résistance de P aeruginosa a diminué de 64 % pour la piperacilline/tazobactam et 62 % pour la ciprofloxacine.
Conclusion |
Malgré la forte prévalence de BMR en SSR, une intervention à faible coût peut apporter une meilleure appropriation de l’antibiothérapie avec une diminution de la consommation des antibiotiques et une amélioration de l’épidémiologie de la résistance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 67 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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