COL03-01: Incidence et facteurs associés aux épisodes fébriles d’origine palustre en zone de forte transmission chez la femme enceinte infectée par le VIH - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
La morbidité liée au paludisme chez les gestantes infectées par le VIH reste méconnue. Nous avons mené une étude de cohorte afin d’estimer le taux d’incidence et de déterminer les facteurs associés aux épisodes fébriles d’origine palustre en zone de forte transmission chez des gestantes infectées par le VIH.
Matériels et méthodes |
432 participantes à un essai randomisé de prévention du paludisme gestationnel comparant un traitement préventif intermittent par la méfloquine à une prophylaxie quotidienne par le cotrimoxazole ont été incluses. Elles étaient suivies à trois reprises au cours de la grossesse. Un épisode fébrile était défini comme d’origine palustre confirmée en cas de positivité de la goutte épaisse ou d’un test rapide pour Plasmodium falciparum et d’origine palustre présumée en cas d’administration présomptive d’un traitement antipaludique.
Résultats |
Le taux d’incidence des épisodes fébriles d’origine palustre confirmée était de 127,9 pour 1 000 personnes-année (IC 95 % : 77,4–211,2). En analyse multivariée, le nombre de CD4 (pour 50 cellules/mm3 Risque Relatif [RR] = 0,82 ; IC : 0,71–0,96), le début du traitement antirétroviral avant ou dès le début de la grossesse (RR = 0,34 ; IC : 0,12–0,98) et les antécédents de paludisme symptomatique en début de grossesse (RR = 7,10 ; IC : 2,35–22,49) étaient associés à la survenue d’un épisode fébrile d’origine palustre confirmée ou présumée.
Conclusion |
Le paludisme est responsable d’une morbidité importante chez la femme enceinte infectée par le VIH et l’immunodépression cellulaire en est un des principaux déterminants. L’instauration précoce d’un traitement antirétroviral pourrait contribuer à réduire cette morbidité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 5 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?