G-10: Traitement antibiotique des spondylodiscites à pyogène - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Décrire et analyser l’antibiothérapie prescrite pour traiter les spondylodiscites à pyogène au cours d’un grand essai national.
Matériels et méthodes |
Nous présentons l’analyse de l’antibiothérapie prescrite dans cette indication et renseignée de manière prospective au cours d’un large essai multicentrique comparant deux durées de traitement dans les spondylodiscites à pyogène documentée de l’adulte sans présence de matériel chez le patient non immunodéprimé. L’antibiothérapie a été analysée en fonction du micro organisme responsable et de la présence d’une endocardite.
Résultats |
L’antibiothérapie de 359 patients a été revue. La population était à 69 % masculine avec un âge moyen de 61 ans et 68 % des patients étaient bactériémiques au diagnostic. Une endocardite était diagnostiquée dans 22 % des cas et les principales bactéries responsables étaient Staphylococcus aureus (41 %), les staphylocoques à coagulase négative (15 %) et les streptocoques non entérocoque (18 %).
Pas de différence significative de succès n’était retrouvée que les patients soient traitées plus ou moins de 7 jours par voie parentérale.
La rifampicine était l’antibiotique le plus prescrit en cas d’infection à Staphylococcus aureus et significativement plus que pour les autres bactéries (87,6 % vs 49 %) comme les aminoglycosides (74,5 % vs 54,9 %) et les fluoroquinolones (83,4 % vs 43,2 %).
Sur l’ensemble de la population étudiée, l’utilisation de la rifampicine ne modifiait pas significativement le pronostic (p=0,0617).
Vingt-neuf patients ont présenté une intolérance aux antibiotiques mais aucun antibiotique ne présentait une toxicité significativement plus élevée que les autres. La vancomycine était responsable de 21,1 % des effets indésirables.
Conclusion |
La durée de l’antibiothérapie parentérale n’influe pas le pronostic. L’association la plus prescrite est fluoroquinolone et rifampicine avec un pronostic excellent.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 47 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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