G-03: Connaître son écologie dans l’infection osseuse sur matériel, un bon moyen de préserver les antibiotiques ? - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
L’objectif de cette étude était d’adapter localement, au vu de l’écologie, les recommandations nationales d’antibiothérapie probabiliste dans les infections osseuses sur matériel, en s’appuyant sur les données microbiologiques des prélèvements osseux traités dans notre laboratoire en 2013.
Matériels et méthodes |
Afin d’obtenir une étude exhaustive des prélèvements microbiologiques, nous avons recoupé les données du laboratoire et celles des dossiers présentés au comité des infections osseuses. Seuls les germes retenus comme pathogènes ont été analysés dans cette étude. Après analyse du dossier médical du patient, seules les infections sur matériel d’ostéosynthèse ont été retenues.
Résultats |
En 2013, 69 patients ont été pris en charge pour des infections osseuses sur matériel (30 prothèses totales de hanche, 11 prothèses totales de genoux et 28 autres infections sur matériel d’ostéosynthèse). Cent neuf bactéries pathogènes ont été isolées. Parmi celles-ci, 37/109 (34 %) étaient des staphylocoques dorés, tous étaient sensibles à la méthicilline. Dix-huit correspondaient à des staphylocoques coagulase négative (16,5 %), dont 50 % étaient sensibles à la méthicilline. Enfin, 12 entérobactéries étaient isolées, dont 2 étaient résistantes aux C3G. Les autres bactéries isolées étaient toutes sensibles à la ceftriaxone sauf 4 BGN fermentants et 2 entérocoques.
Conclusion |
Considérant ces données microbiologiques, une antibiothérapie probabiliste par ceftriaxone en cas de changement de matériel orthopédique permettrait de couvrir 84,4 % des germes pathogènes dans notre étude, limitant ainsi la pression de sélection liée aux pénicillines large spectre ou la toxicité liée aux glycopeptides.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 45 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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