C-08: Impact de la charge virale HPV16 dans l’évolution d’une dysplasie anale - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Décrire l’évolution d’une dysplasie anale de bas grade (LSIL) ou haut grade (HSIL) diagnostiquée sur un premier frottis anal de dépistage chez des patients infectés par le VIH selon le niveau de la charge virale HPV.
Matériels et méthodes |
Sélection au sein de notre base de données Nadis® des patients ayant bénéficié d’un dépistage du cancer anal (frottis anal, génotypage HPV, charge virale HPV16 et HPV18) entre janvier 2008 et juin 2013, avec un diagnostic de dysplasie anale et ayant bénéficié d’au moins un frottis anal de suivi. Recueil des caractéristiques démographiques, viro-immunologiques au premier frottis.
Résultats |
Parmi les 382 patients dépistés, 158 (41 %) sont porteurs d’une dysplasie anale et 97 ont eu au moins 2 frottis (30 avant et 67 après) avec une médiane de suivi de 2,6 ans. Soixante neuf (71 %) sont des hommes (HSH : 54, 56 %) avec une médiane de suivi VIH de 14,7 ans et 79 (81 %) ont une CV VIH < 40cp/ml. Quatre-vingt quatorze (97 %) ont un LSIL (pLSIL), 63/76 (83 %) sont porteurs d’un HPV (46 HPV multiples), dont 41 (54 %) infectés par HPV16 et 13 (17 %) par HPV18. Une évolution vers un HSIL est observée chez 6 pLSIL (médiane CVHPV16 (n=4) : 7,6 [7,2 ; 8,5] log cp/106 cel) et 69 pLSIL gardent un frottis LSIL ou ont un frottis de suivi normal (médiane CVHPV16 (n=32) : 6,0 [4,9 ; 7,4] log cp/106 cel ; p=0,03). Deux des patients HSIL (HPV18 : n=1) évoluent vers un LSIL.
Conclusion |
Le niveau de réplication du virus HPV16 semble influencer l’histoire naturelle des dysplasies anales. La valeur prédictive de la CVHPV16 reste cependant à définir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 33 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?