A-20: Analyse de 2 495 cas d’accident d’exposition sexuelle au VIH pris en charge entre 2004 et 2012 dans un centre référent - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Introduction L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques des accidents d’exposition sexuelle au VIH (AES) et des traitements post-exposition (TPE) mis en place.
Matériels et méthodes |
Tous les patients ayant consulté pour un AES entre 2004 et 2012 dans un CHU ont été décrits.
Résultats |
2 495 patients ont consulté, dont 68 % ont reçu un TPE. Parmi les 1 632 hommes (66 %), 41 % avaient eu un rapport homosexuel, 18 % avec un(e) prostitué(e), 16 % avec une source séropositive pour le VIH, qui était indétectable dans 17 % des cas. Le rapport était vaginal dans 54 % des cas, anal réceptif dans 20 %, anal insertif dans 22 % et dans 7,7 % une fellation seule. Il était correctement protégé par un préservatif dans 5 % des cas. Un TPE a été prescrit dans respectivement 73 %, 77 %, 79 %, 88 %, 63 %, 79 %, 77 %, 38 % et 47 % de ces AES. Parmi les 863 femmes, le rapport était vaginal dans 88 % des cas, anal dans 10 %, oral seul dans 2 % et il s’agissait d’un viol dans 36 % des cas. Il était correctement protégé par un préservatif dans 6 % des cas. Un TPE a été prescrit dans respectivement 70 %, 85 %, 47 %, 85 % et 64 % de ces AES. Le TPE a consisté en AZT/3TC + LPV/r dans 71 % des cas, AZT/3TC + NFV dans 17 % et TDF/FTC + LPV/r dans 9 %. L’ATZ, le DRV ou le RAL ont été prescrits dans < 0,5 % des cas. 80 % des patients traités ont été revus à 1 et 3 mois, et 20 % des patients non traités. 23 patients ayant consulté pour un AES ont présenté après un délai médian de 3,3 ans (IQ25–75 0,9–4,9) une séroconversion VIH en rapport avec un AES ultérieur n’ayant pas donné lieu à une consultation.
Conclusion |
Des divergences existent entre les pratiques cliniques et les nouvelles recommandations françaises de prise en charge des AES. Les facteurs ayant influencé l’absence de recours à la consultation post-exposition chez les 23 patients s’étant ultérieurement contaminés méritent d’être étudiés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 24 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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