Prise en charge des hémorragies digestives basses - 18/06/14
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Résumé |
Les hémorragies digestives basses (HDB) sont moins graves que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec un arrêt spontané du saignement dans 80 % des cas et une mortalité comprise entre 2 et 4 %. En revanche au contraire des HDH, leur prise en charge n’est pas consensuelle. Après avoir stabilisé le patient, la difficulté et l’objectif principal est la localisation du saignement afin de proposer un traitement adapté. Si l’endoscopie œsogastroduodénale et la coloscopie demeurent les examens de première intention, le développement de l’angioscanner et sa disponibilité font de cette imagerie un examen primordial en cas de saignement actif, qui permet à la fois de localiser l’hémorragie et de guider un éventuel traitement : embolisation, coloscopie interventionnelle ou encore chirurgie orientée en cas d’échec ou d’impossibilité d’une autre procédure. Par ailleurs, l’essor des nouvelles techniques endoscopiques avec en particulier la vidéo capsule permettent dorénavant une exploration mini-invasive de l’intestin grêle qui en cas de positivité peut orienter une entéroscopie assistée ou une chirurgie. Parallèlement se sont développées d’autres imageries de l’intestin grêle : l’entéroscanner et l’entéro-imagerie par résonance magnétique. À l’heure actuelle, il n’y a plus de place pour une chirurgie exploratrice. Au vu de la moindre gravité des HDB, si le centre d’accueil du patient ne dispose pas des techniques d’explorations mini-invasives, il est licite de stabiliser le patient avant de le transférer vers un centre expert. Dans tous les cas, la complexité et la diversité des HDB impose une concertation pluridisciplinaire entre le gastroentérologue, le radiologue, le réanimateur et le chirurgien afin d’explorer et traiter au mieux le patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Lower gastrointestinal (LGI) bleeding is generally less severe than upper gastrointestinal (UGI) bleeding with spontaneous cessation of bleeding in 80 % of cases and a mortality of 2–4 %. However, unlike UGI bleeding, there is no consensual agreement about management. Once the patient has been stabilized, the main objective and greatest difficulty is to identify the location of bleeding in order to provide specific appropriate treatment. While upper endoscopy and colonoscopy remain the essential first-line examinations, the development and availability of angiography have made this an important imaging modality for cases of active bleeding; they allow diagnostic localization of bleeding and guide subsequent therapy, whether therapeutic embolization, interventional colonoscopy or, if other techniques fail or are unavailable, surgery directed at the precise site of bleeding. Furthermore, newly developed endoscopic techniques, particularly video capsule enteroscopy, now allow minimally invasive exploration of the small intestine; if this is positive, it will guide subsequent assisted enteroscopy or surgery. Other small bowel imaging techniques include enteroclysis by CT or magnetic resonance imaging. At the present time, exploratory surgery is no longer a first-line approach. In view of the lesser gravity of LGI bleeding, it is most reasonable to simply stabilize the patient initially for subsequent transfer to a specialized center, if minimally invasive techniques are not available at the local hospital. In all cases, the complexity and diversity of LGI bleeding require a multidisciplinary collaboration involving the gastroenterologist, radiologist, intensivist and surgeon to optimize diagnosis and treatment of the patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hémorragies digestives basses, Angioscanner, Endoscopie, Vidéo capsule endoscopique, Entéroscopie, Chirurgie
Keywords : Lower gastrointestinal bleeding, Angiography, Endoscopy, Video capsule endoscopy, Enteroscopy, Surgery
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Journal of Visceral Surgery, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 151 - N° 3
P. 194-204 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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