Imagerie morphologique et fonctionnelle : particularités chez l’enfant - 13/06/14
Structural and functional imaging: Particularities in children
pages | 7 |
Iconographies | 3 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Abstract |
Surgery of partial epilepsies in childhood has largely benefited from the recent advances of imaging techniques, which carry a triple goal: (1) to contribute to the localization of the epilepsy onset zone, (2) to detect and delineate an underlying lesion, and (3) to study the spatial relationship between the epileptogenic zone and the neighboring functional cortex, in order to select patients and plan the resection. This noninvasive presurgical imaging workup must be compared to clinical and electrical data to estimate the postoperative prognosis, while invasive techniques such as SEEG, cortical stimulations, and IAT often remain indispensable in difficult cases, i.e., in cryptogenic epilepsies. As in adults, advances in MRI allow us to detect more and more subtle underlying lesions, but this requires repeating MR studies during early childhood and using adapted sequence parameters to account for ongoing myelination. Ictal SPECT and PET imaging prove especially useful in planning depth electrode placement when video-EEG is not contributive, when MRI looks normal or shows multiple abnormalities, or in cases of discrepant findings. Multimodal imaging greatly enhances the sensitivity of all of these techniques. Finally, functional MRI of motor and language functions provide noninvasive cortical mapping of essential functions, using age-adapted paradigms, in cooperating children from age five to six and from IQs around 60.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La chirurgie des épilepsies partielles de l’enfant bénéficie considérablement du développement récent des techniques d’imagerie non invasive dont le but est triple : (1) aider à localiser la zone épileptogène, (2) détecter et délimiter une lésion sous-jacente, (3) étudier les rapports entre la zone épileptogène et les régions fonctionnelles avoisinantes, afin d’affiner les indications chirurgicales, et de planifier la résection. La confrontation de ce bilan aux données cliniques et électriques permet d’envisager le pronostic postopératoire, les techniques invasives (SEEG, stimulations corticales, test de Wada) restant indispensables dans les cas difficiles, notamment dans les épilepsies cryptogéniques. Comme chez l’adulte, les progrès de l’IRM permettent la détection de lésions de plus en plus subtiles, au moyen d’examens répétés dans la petite enfance et de séquences adaptées, compte tenu de la myélinisation en cours. Le SPECT ictal et la TEP sont particulièrement utiles dans les cas où la vidéo-EEG n’est pas contributive, lorsque l’IRM paraît normale ou montre des lésions multifocales, ou lorsque les données sont discordantes, afin d’aider au schéma d’implantation des électrodes profondes. L’imagerie multimodale augmente la sensibilité de chacune de ces techniques. Enfin, moyennant des paradigmes expérimentaux adaptés à l’âge, une parfaite maîtrise de la technique et de l’analyse des données, ainsi que sous la condition d’une coopération de l’enfant, qui peut être obtenue à partir de cinq à six ans, et d’un QI aux environs de 60, l’IRM fonctionnelle de la motricité et du langage offre la possibilité d’un bilan fonctionnel non invasif chez un grand nombre d’enfants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : MRI, SPECT, Functional MRI, Childhood epilepsy
Mots clés : IRM, SPECT, IRM fonctionnelle, Épilepsies de l’enfant
Plan
Vol 54 - N° 3
P. 212-218 - mai 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?