Décompensation respiratoire des bronchopneumopathies chroniques obstructives - 26/05/14
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Résumé |
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un problème majeur de santé publique tant par la morbidité et la mortalité que les coûts de santé qu'elle engendre. Compte tenu des comorbidités fréquentes (notamment cardiovasculaires), la prise en charge doit être multidisciplinaire. L'évolution de cette maladie est émaillée d'épisodes aigus aggravant le pronostic à long terme et qui, dans les cas les plus sévères, mettent en jeu le pronostic vital. Le traitement symptomatique des décompensations a fait l'objet de nombreuses recommandations se fondant pour la plupart sur des études inhomogènes dont l'élément le plus débattu reste les corticoïdes systémiques. En revanche, les bronchodilatateurs par voie inhalée ont fait la preuve de leur efficacité. Le traitement du facteur étiologique de la décompensation est primordial : le facteur le plus fréquent est une infection respiratoire. L'utilisation des antibiotiques est largement répandue mais doit se limiter aux cas de pneumonies ou d'exacerbations de BPCO avec surinfection chez les patients aux stades GOLD (global initiative for chronic obstructive lung disease) les plus sévères (stades définis en fonction du volume expiratoire maximal durant la première seconde [VEMS]). Plusieurs travaux s'intéressent aux dosages de biomarqueurs pour orienter la prescription de l'antibiothérapie ; aucun n'est recommandé en routine à ce jour. Concernant les décompensations les plus sévères justifiant d'une hospitalisation en soins intensifs, l'avènement de la ventilation non invasive depuis plus de deux décennies a transformé la prise en charge et le pronostic de ces patients. Elle doit rester la méthode d'assistance ventilatoire de choix, tout en respectant ses indications et contre-indications pour ne pas retarder la mise en route d'une ventilation invasive le cas échéant. L'expérience des équipes qui pratiquent ces techniques est garante de leur efficacité. Enfin, après la phase aiguë, il faudra penser à la mise en route d'un suivi, des moyens de prévention des exacerbations et, le cas échéant, à une réhabilitation respiratoire dans le cadre d'une prise en charge globale et multidisciplinaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : BPCO, Décompensation, Aérosols, VNI, Réhabilitation, Prévention
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