Pratique de l'antibioprophylaxie en chirurgie - 01/01/99
Xavier Viviand : Praticien hospitalier
Département d'anesthésie-réanimation et centre de traumatologie, hôpital Nord, 13915 Marseille cedex 20 France
Département d'anesthésie-réanimation, hôpital La Timone, 13005 Marseille France
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Résumé |
Tout acte chirurgical expose au risque d'une contamination bactérienne peropératoire et au développement des bactéries dans le foyer opératoire.
- L'antibioprophylaxie vient compléter les mesures de base de l'hygiène hospitalière pour la prévention de l'infection postopératoire.
- L'objectif de l'antibioprophylaxie est de minimiser les conséquences de la colonisation bactérienne en s'opposant à la prolifération des bactéries responsables des complications septiques postopératoires.
- Le principe est d'utiliser un antibiotique actif sur la cible bactériologique de l'intervention concernée et de maintenir des concentrations tissulaires efficaces tout au long de l'acte chirurgical.
- Après une première injection débutée dans les 30 minutes précédant la chirurgie, la couverture d'interventions de longue durée est assurée par une réinjection peropératoire, ou l'emploi d'un antibiotique à longue demi-vie (supérieure à 4 heures).
- Afin de limiter la pression de sélection de bactéries multirésistantes, la durée de prescription doit être la plus courte possible.
- Une dose unique préopératoire est le plus souvent suffisante.
- Une prévention limitée à la période opératoire peut aussi être envisagée, mais en aucun cas la durée ne peut excéder 48 heures.
- À efficacité bactériologique égale, il faut choisir l'antibiotique le plus ancien, et le moins cher.
Plan
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