Réanimation du nouveau-né en salle de naissance - 01/01/01
Gilles Boulay : Praticien hospitalier
Laure de Saint-Blanquat : Praticien hospitalier
Jamil Hamza : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service d'anesthésie-réanimation chirurgicale, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74-82, avenue Denfert-Rochereau, 75674 Paris cedex 14 France
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Résumé |
Moins de 10 % des nouveau-nés requièrent une réanimation active. Cependant, la rapidité et la qualité de la prise en charge initiale conditionnent le pronostic de l'enfant et la survenue d'une détresse vitale néonatale est souvent imprévisible. Donc, à chaque accouchement, la réanimation néonatale, actuellement bien standardisée, doit pouvoir être effectuée par un personnel qualifié disposant d'un matériel adapté. L'appréciation de la gravité de la situation du nouveau-né est essentiellement basée sur des paramètres cliniques simples. L'aspiration précoce du pharynx et la désobstruction des voies aériennes constituent souvent les premiers éléments de traitement des détresses respiratoires néonatales, en particulier lorsque le liquide est méconial. Les progrès de la réanimation permettent des taux importants de survie sans séquelle majeure en cas de grande prématurité ou d'hypotrophie majeure ; l'emploi de techniques moins invasives est souvent proposée sur ces terrains. L'existence de pathologies malformatives doit conduire à une prise en charge rapide par un personnel spécialisé.
Mots-clés : nouveau-né, détresse respiratoire, réanimation cardiopulmonaire, prématurité, surfactant exogène, NO, devenir neurologique
Plan
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