L’utilisation de biomarqueurs dans la SLA est-elle d’actualité ? - 19/05/14
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Point essentiels |
De nombreuses études de recherche de biomarqueurs biologiques ont utilisé des approches ciblées et globales, dans un but diagnostique, pronostique ou d’identification de nouvelles voies physiopathologiques.
Les approches globales émergentes, types méthodes « omiques » se montrent très prometteuses, mais les contraintes pratiques et techniques n’ont pas encore permis leur optimisation.
Même si quelques biomarqueurs comme la cystatine C ou le glutamate sont effectivement modifiés dans la SLA, à ce jour aucun marqueur biologique n’est utilisé en routine.
L’IRM du tenseur de diffusion a émergé comme un outil permettant d’objectiver l’atteinte du motoneurone central à l’étage cérébral mais une méta-analyse récente montre qu’elle est peu sensible et spécifique.
L’imagerie médullaire offre l’avantage de pouvoir potentiellement évaluer à la fois l’atteinte du faisceau corticospinal et celle des motoneurones périphériques situés dans les cornes antérieures de la moelle. Son intérêt pour fournir des biomarqueurs de SLA est illustré par des travaux récents qui ont utilisé une approche multiparamétrique.
Les limites des études de biomarqueurs sont caractérisées par des cohortes de faibles effectifs, avec une population contrôle ne permettant pas d’en évaluer la spécificité.
Les discordances entre les biomarqueurs identifiés dans les différentes études reposent sur une forte hétérogénéité de la maladie et sur un manque de standardisation des processus de recherche, incluant la validation de ces molécules sur des cohortes indépendantes.
Les perspectives de recherche de biomarqueurs dans la SLA reposent sur la combinaison des méthodes analytiques, des compétences humaines et sur une harmonisation des stratégies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key points |
Numerous biomarkers studies in ALS used targeted and non-targeted approaches, to help for the diagnosis, the prognosis or to identify new pathophysiological ways.
The emerging approaches such as “omics” studies are very promising, but the practical and technical limits do not enable their optimization.
Even if some biomarkers such as cystatin C or glutamate are highlighted in ALS, to date, no biomarker is currently used in routine practice.
Diffusion-based neuroimaging has emerged as a tool to identify the involvement of the central neuron, but a recent meta-analysis shows a poor sensitivity and specificity.
Spinal cord imaging has the advantage of simultaneoulsy investigating both the corticospinal tract and the peripheral motor neurons in the anterior horns of the spinal cord. Its interest to provide biomarkers in ALS is illustrated by recent studies that used a multiparametric approach.
The limits of biomarkers studies are principally based on small cohorts, involving a control population who does not allow to assess specificity.
The discrepancies between the biomarkers identified in the different studies are based on a strong heterogeneity of the disease and a lack of standardization of the research methodology, including the step of the validation of these molecules in independent cohorts.
The perspectives in biomarker research in ALS imply the combination of analytical methods, human abilities and harmonization of the strategies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 43 - N° 5
P. 569-579 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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