Génétique de la sclérose latérale amyotrophique - 19/05/14
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Points essentiels |
Bien que la physiopathologie de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) reste à ce jour méconnue, il existe un consensus pour admettre que l’implication de facteurs génétiques est un des éléments clés dans la mort des neurones moteurs.
Depuis 1993 et la découverte de mutations du gène SOD1, le nombre de gènes liés à ou favorisant la survenue de la SLA n’a cessé de croître. Parmi eux, 4 seulement (SOD1, TARDBP, FUS, C9ORF72) sont considérés de façon unanime comme des facteurs génétiques pathogènes majeurs de la SLA, responsables d’un peu plus de deux tiers des formes familiales et peut être de plus de 5 % des formes considérées sporadiques.
Un paramètre majeur dans la relation gène–SLA apparaît être de plus en plus souvent l’origine géographique de la population étudiée, cela semble particulièrement marqué pour le gène C9ORF72.
Pour les facteurs génétiques de susceptibilité, l’augmentation du risque de développer une SLA est clairement établie pour les gènes SMN1 et ATXN2, et admise pour certains haplotypes du gène VEGF.
Des effets modulateurs, liés aux populations, semblent aussi exister comme le soulignent les relations ApoE–SLA différentes entre études européennes et nord-américaines.
Dans les SLA possiblement héréditaires, la Fédération européenne de neurologie a édité des recommandations qui limitent la recherche de gènes responsables et formes héréditaires à des situations très précises.
Les avancées dans le champ de la génétique soulèvent également des questions sur la pertinence de l’exploration d’apparentés asymptomatiques de patients SLA, qui justifie en particulier que la mutation présente chez le malade soit bien identifiée en tant que mutation pathogène.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key points |
Although the pathophysiology of amyotrophic lateral sclerosis remains currently unknown, involvement of genetic factors is worldwide accepted as a key clue in the motor neuron death.
Since 1993 and the discovery of mutation in the SOD1 gene, number of genes linked to or promoting ALS had always growing. Among them, only four (SOD1, TARDBP, FUS and C9ORF72 genes) are unanimously recognized as convincing causative genetic factors for more than 60% of familial and probably 10% of sporadic ALS cases.
Geographic origin of the studied populations tends to become one of the major items in the gene–ALS relationship: this was extremely stressed for C9ORF72.
Concerning susceptibility genes factors, an increase of the risk of ALS is clearly shown for SMN1 and ATXN2 genes and accepted for some VEGF haplotypes.
Finally, some modulating effects might also exist as underline for the relationships between ApoE and ALS that differ between European and North American studies.
In inherited ALS, The European Federation of Neurological Societies (EFNS) edited rules that gave a legal frame to situations for which research of mutations were justified.
Progress in the field of genetic raises major questions concerning the relevance of genetic studies from asymptomatic relatives. This first implies that the mutation identified in the proband case is perfectly characterized as a pathogenic mutation.
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Vol 43 - N° 5
P. 555-562 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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