Psychotropes en milieu pénitentiaire : de la fiole à l’AMM - 19/05/14

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Respect for guidelines and recommendations is the rule for prescribing psychotropic drugs in prison.
The prevalence of psychiatric disorders and suicide in prison is higher than in general population.
In France, 50 % of prisoners are treated with a psychotropic medication.
Insomnia is a common complaint. It should not be trivialized and clinical psychiatric examination should be complete particularly in search of an underlying depressive syndrome.
The lifestyle and dietary rules should not be neglected despite the difficulties associated with living conditions in prison and expectations of immediate results from both patients and sometimes the prison administration or justice.
Given the prevalence of addictions in the prison population, vigilance is required in preventing withdrawal, especially at the beginning of incarceration.
Indications for initiation and the prescription of opioid substitution treatment are the same as free environment. Individualization of delivery and confidentiality must be applied.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Points essentiels |
Le respect des autorisations de mise sur le marché (AMM) et recommandations est la règle pour la prescription des traitements psychotropes en milieu carcéral.
La prévalence des troubles psychiatriques et du suicide en milieu carcéral est plus élevée qu’en population générale.
En France, environ un détenu sur deux bénéficie d’un traitement psychotrope.
L’insomnie est une plainte fréquente. Elle ne doit pas être banalisée, et l’examen clinique psychiatrique doit être complet à la recherche notamment d’un syndrome dépressif sous-jacent.
Les règles hygiéno-diététiques ne doivent pas être négligées malgré les difficultés liées aux conditions de vie en prison et les attentes de résultats immédiats émanant tant des patients que, parfois, de l’administration pénitentiaire ou de la justice.
Compte tenu du poids des problématiques d’addictions au sein de la population carcérale, la vigilance est de mise quant à la prévention du sevrage, notamment en début d’incarcération.
Les indications d’initiation et les modalités de prescription des traitements de substitution aux opiacés sont les mêmes qu’en milieu libre. L’individualisation de la délivrance et la confidentialité doivent être appliquées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 43 - N° 5
P. 520-528 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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