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Polynucléaire éosinophile et parasitoses - 13/05/14

Doi : 10.1016/S1773-035X(14)72482-7 
Antoine Berry a, , Jean-François Magnaval b, Xavier Iriart a, Rose-Anne Lavergne c
a Service de parasitologie-mycologie, Institut fédératif de biologie, Centre hospitalier universitaire de Toulouse, TSA 50031, 31059 Toulouse cedex 9 
b Service de parasitologie médicale, CNRS UMR 5288 « Anthropobiologie », Faculté de médecine Purpan, 3, allées Jules-Guesde, 31000 Toulouse 
c Laboratoire de parasitologie-mycologie, Institut de biologie, Centre hospitalier universitaire de Nantes, 9, quai Moncousu, 44093 Nantes cedex 1 

*Correspondance

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Résumé

L’hyperéosinophilie (HE) sanguine est définie par une augmentation du nombre d’éosinophiles circulants au-dessus de 0,5G/L. Cette anomalie hématologique peut avoir de multiples étiologies mais la grande majorité d’entre elles correspondent à des HE secondaires dite « allergiques », que l’on rencontre très fréquemment au cours des helminthiases. En effet, lors d’une agression vermineuse, des cytokines dites « alarmines » sont sécrétées et vont aboutir à une surproduction d’IL-5, d’IL-13 et d’IL-4 responsables de l’HE et de l’augmentation des immunoglobulines de type E. Un haut niveau d’HE évoluant sur une longue période peut être responsable de dommages tissulaires liés à l’activation des polynucléaires éosinophiles conduisant souvent à des manifestations cliniques sévères. L’exploration d’une HE nécessite le recueil des données anamnestiques, épidémiologiques, et cliniques pour donner une orientation diagnostique et cibler au mieux le panel d’examens à réaliser. Les techniques de diagnostic optique demeurent la première ligne des investigations à exécuter, car ces examens peuvent conduire rapidement à un diagnostic de certitude lorsqu’ils sont exécutés par des opérateurs expérimentés. Les immunodiagnostics des helminthiases représentent un apport majeur dans certaines situations mais ces techniques restent complémentaires des investigations optiques classiques et sont souvent d’interprétation délicate.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Hypereosinophilia (HE) is defined by an increase of more than 0.5G/L eosinophils in circulating blood. This haematological abnormality may have multiple etiologies but the majority of them correspond to a secondary HE known as “allergic HE”, encountered frequently in helminth infections. Indeed, during an aggression caused by helminths, cytokines called “alarmins” are secreted and they lead to an overproduction of IL-5, IL-13 and IL-4, which are accountable for HE and increase of type E immunoglobulin. High level of eosinophils evolving over a long period may lead to tissue damage in relation to the activation of these cells, leading to severe clinical manifestations. Exploring an HE requires anamnestic, epidemiological, and clinical data to orientate the diagnosis and also to target the panel of laboratory tests. Optical techniques remain the first line of investigation, because these tests can quickly lead to the definitive diagnosis, if performed by experienced operators. Immunodiagnostics of helminth infections present a major contribution in special situations, but these techniques are complementary to conventional optical investigations and are often difficult to explore.

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Mots clés : Hyperéosinophilie, parasites, helminthes, diagnostic, IgE, microscopie, sérologie

Keywords : Hypereosinophilia, parasites, helminths, diagnostic, IgE, serology


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Vol 2014 - N° 462

P. 87-94 - avril 2014 Retour au numéro
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