Choc cardiogénique - 01/01/99
Philippe Eckert : Médecin associé
Damien Tagan : Médecin associé
Service B du département de médecine interne, division des soins intensifs de médecine, centre hospitalier universitaire Vaudois, CH-1011 Lausanne Suisse
Résumé |
Un état de choc peut se développer lors d'un infarctus myocardique étendu du ventricule gauche ou du ventricule droit, d'une rupture d'un cordage ou d'un pilier de la valve mitrale, d'une perforation du septum ou de la paroi ventriculaire suite à une nécrose, dans l'évolution d'une myocardite ou des cardiomyopathies, des valvulopathies, lors d'une tamponnade, d'embolie pulmonaire ou encore après chirurgie cardiaque. Le traitement consiste à suppléer à la fonction cardiaque essentiellement par des vasopresseurs, des inotropes, éventuellement des vasodilatateurs, une oxygénation suffisante en recourant au besoin à la ventilation mécanique, une assistance circulatoire éventuellement ventriculaire. La cause de l'état de choc doit être corrigée dans la mesure du possible. Ainsi, lors d'un infarctus aigu, tout doit être mis en oeuvre pour reperfuser au plus vite le myocarde : thrombolyse associée à une pompe à contre-pulsion intra-aortique, angioplastie ou pontages chirurgicaux. Les complications mécaniques liées à l'infarctus ainsi que les valvulopathies relèvent de la chirurgie. Lorsque l'état de choc persiste, en dépit de toutes les mesures, une transplantation peut être envisagée, une assistance mécanique circulatoire permettant d'attendre la disponibilité d'un greffon.
Plan
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