Thrombopénies induites par l'héparine - 01/01/00
Département d'anesthésie-réanimation, hôpital Avicenne, 125, route de Stalingrad, 93009 Bobigny cedex France
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Résumé |
Les thrombopénies induites par les héparines sont encore trop fréquentes. Leur diagnostic est essentiellement biologique (évolution chronologique de la thrombopénie, tests fonctionnels et immunoenzymatiques) dans un contexte clinique évocateur. À la phase aiguë d'une thrombopénie induite par les héparines, se pose le problème de la poursuite d'un traitement antithrombotique, et donc du relais de l'héparine par une autre molécule. Ultérieurement pourrait être envisagé le risque de la réadministration d'héparine. En pratique, il faut arrêter immédiatement l'héparine non fractionnée ou l'héparine de bas poids moléculaire, contacter le laboratoire d'hématologie, et déclarer l'incident à la pharmacovigilance. À l'exclusion de l'interruption de veine cave, de la revascularisation chirurgicale et des thrombolytiques, les traitements qui peuvent être proposés appartiennent aux deux catégories suivantes : les anticoagulants et apparentés (hirudine : Refludan® ; danaparoïde : Orgaran® ; anticoagulants oraux : antivitamines K) et les agents antiplaquettaires (iloprost : Ilomédine®). Les héparines de bas poids moléculaire ne peuvent plus être recommandées en présence d'une thrombopénie induite par l'héparine standard.
Mots-clés : héparine, thrombopénie, plaquettes, agrégation, thrombose, hirudine, danaparoïde
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