Utilisation des simulateurs pour former les internes de chirurgie gynécologique en France : un état des lieux en 2013 - 05/05/14
Résumé |
But |
La simulation est une méthode prometteuse pour améliorer l’enseignement en chirurgie gynécologique. Cette enquête réalisée auprès des internes et des enseignants français fait un état des lieux de l’utilisation des simulateurs en 2013.
Matériels et méthodes |
Deux questionnaires spécifiques ont été envoyés aux internes et aux enseignants. Les questions concernaient les types de simulateurs utilisés, les modes d’utilisation et l’opinion des intéressés à propos des ces outils pédagogiques.
Résultats |
Vingt-six pour cent des internes interrogés ont répondu (258/998) et 23 % des enseignants (29/122). Soixante-cinq pour cent (167/258) des internes ont déjà utilisé un simulateur. Les simulateurs les plus utilisés sont des Pelvi-trainers de cœlioscopie (84 %) et les séances sur modèle porcin vivant (63 %). Le mode d’utilisation le plus fréquent est la séance d’initiation (51 %) et les journées de formation universitaire (38 %). Les internes jugent les simulateurs très utiles pour la formation. Les enseignants sont favorables à une utilisation obligatoire à l’avenir pour la formation mais sont moins favorables concernant la certification.
Conclusion |
Une expérience sur simulateur est déjà une réalité pour une majorité des internes ayant répondu au questionnaire. Cependant, les types de simulateurs utilisés varient beaucoup selon les centres et l’accès aux simulateurs est majoritairement ponctuel. L’opinion des interrogés est très favorable à leur utilisation pour la formation chirurgicale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objectives |
Simulation is a promising method to enhance surgical education in gynecology. The purpose of this study was to provide baseline information on the current use of simulators across French academic schools.
Materials and methods |
Two questionnaires were created, one specifically for residents and one for professors. Main issues included the type of simulators used and the kind of use made for training purposes. Opinions and agreement about the use of simulators were also asked.
Results |
Twenty-six percent of residents (258/998) and 24% of professors (29/122) answered the questionnaire. Sixty-five percent of residents (167/258) had experienced simulators. Laparoscopic pelvic-trainers (84%) and sessions on alive pigs (63%) were most commonly used. Residents reported access to simulators most commonly during introductory sessions (51%) and days of academic workshops (38%). Residents believed simulators very useful for training. Professors agreed that simulators should become a required part of residency training, but were less enthusiastic regarding simulation becoming a part of certification for practice.
Conclusion |
Surgical skills simulators are already experienced by a majority of French gynecologic residents. However, the use of these educational tools varies among surgical schools and remains occasional for the majority of residents. There was a strong agreement that simulation technology should be a component of training.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Simulation, Gynécologie, Éducation, Questionnaire
Keywords : Simulation, Gynecology, Education, Questionnaire
Plan
Vol 43 - N° 5
P. 379-386 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.