La période périopératoire du myasthénique - 01/01/90
Résumé |
La myasthénie est une maladie auto-immune caractérisée par la diminution du nombre de récepteurs à l'acétylcholine (R. Ach) disponibles sur la membrane postsynaptique. II en résulte une anomalie de la transmission neuromusculaire, avec fatigabilité excessive de la musculature striée. Entre 1940 et 1958, seuls 39 % des malades étaient améliorés par le traitement alors disponible (anticholinestérasiques) et la mortalité était de 30 % [13] . Cette maladie justifiait bien son nom de " Myasthenia gravis ". Actuellement le pronostic est amélioré, beaucoup de malades retournent à une vie active, et les décès dus directement à la maladie sont plus rares [13] .
On considère qu'il y a en France entre 3 000 et 5 000 myasthéniques. Ces malades sont donc rares et les centres spécialisés dans leur prise en charge encore plus. De fait, tout anesthésiste réanimateur peut être amené à assumer la surveillance d'un sujet myasthénique soit pour une anesthésie (thymectomie ou autre), soit pour une détresse ventilatoire, complication redoutable lorsque la maladie atteint les muscles ventilatoires et les muscles de la déglutition. Le traitement rationnel de la myasthénie dépend de la compréhension de la pathogénie de la maladie.
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