Anesthésie et hyperréactivité bronchique - 01/01/96
Service de réanimation chirurgicale et SAMU 76 A, Centre hospitalier universitaire Charles-Nicolle, 76031 Rouen cedex France
Résumé |
L'obstruction bronchique intermittente se manifestant par des épisodes de bronchospasme est un élément clinique important dans l'asthme, mais ce signe est également observé dans d'autres affections comme la bronchite chronique, l'emphysème ou la rhinite allergique. Toutes ces pathologies sont caractérisées par une sensibilité exagérée à une variété de stimuli physiques, chimiques et pharmacologiques qui caractérise l'hyperréactivité bronchique. Ce terme rend compte tout à la fois de la facilité avec laquelle survient la bronchoconstriction et également de son intensité [13] .
La prise en charge de ces patients est relativement stéréotypée et se confond avec celle des asthmatiques, la difficulté principale étant de soupçonner l'hyperréactivité bronchique chez des patients dont la symptomatologie respiratoire peut être fruste voire normale en l'absence de stimulation bronchique. Pour des raisons évidentes de prédominance épidémiologique, cet article sera centré sur l'asthme bien que cette pathologie ne recouvre pas de manière exhaustive l'hyperréactivité bronchique.
L'anesthésie de l'asthmatique est donc une éventualité clinique commune, mais la prise en charge des patients présentant un asthme grave ou la survenue d'un bronchospasme peranesthésique est une éventualité plus rare. En dépit de cette fréquence, la grande hétérogénéité clinique de cette pathologie explique que la définition d'une attitude pratique pour la prise en charge périopératoire des patients repose essentiellement sur des données expérimentales.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?